Camille Claudel

Di   12   |  11  à 17h00

France 1998 | vo | 170’ | c | De : Bruno Nuytten | Avec: Isabelle Adjani, Gérard Depardieu, Madeleine Robinson ► César de la Meilleure actrice pour Isabelle Adjani, 1989

Après être restée longtemps dans l’ombre de son maître et amant Rodin, Camille Claudel se lance à corps perdu dans son œuvre de sculpteur…

C'est vraiment le film d'Isabelle Adjani. Elle s'est identifiée à Camille Claudel jusqu'à habiter son personnage d'une façon troublante, à la fois prodigieuse et outrée. Le film lui-même semble être le fruit d'une conscience à vif, qui amplifie rires et larmes, bruits et cris. L'opposition entre Adjani, tourbillonnante, et Depardieu, marmoréen, est magnifique. Et si le film fut un succès populaire, il n'en reste pas moins un film d'auteur, dense et complexe, qui fuit le romanesque.

The Name of the Rose

Di   19   |  11   à  18h00

France-Italie-RFA 1986  | voangstf+all | 130’  | c | De : Jean-Jacques Annaud  | Avec: Sean Connery, Christian Slater, Michael Lonsdale | D’après le roman d’Umberto Eco

En 1327, d’étranges événements perturbent une abbaye bénédictine du nord de l’Italie. L’abbé fait appel à un franciscain, William de Baskerville, pour mener une enquête. Celui-ci arrive avec son assistant, un jeune novice…

Tiré du roman d’Umberto Eco, ce film a demandé trois ans de préparation, un énorme budget, une reconstitution historique très précise. Un extraordinaire spectacle sur certains aspects du Moyen Age italien. L’abbaye renferme un secret que l’enquête, en une progression inexorable, finit par mettre au jour, dans une atmosphère d’angoisse et de superstition. César du meilleur film étranger 1987.

The Color Purple

Di   26   |  11   à  17h00

USA 1986 | vostf | 152 ’ | c | De : Steven Spielberg | Avec: Whoopi Goldberg, Danny Glover, Adolph Caesar

Deux soeurs noires américaines ont été séparées par le destin. L’une est devenue une victime de toutes les oppressions, jusqu’au moment où elle se révolte avec l’aide d’amies blanches…

Une charge d’émotions sans pareille soutenue par une image somptueuse, une mise en scène inventive et dynamique et des comédiens hors pair.
Un beau récit romanesque, qui s’échelonne sur trente ans. Un mélo, si l’on veut, mais flamboyant, déchirant, dont les héros sont des Noirs. Steven Spielberg ne cherche pas à faire un film à thèse. Il cherche – et il parvient – à nous émouvoir avec des choses simples, des personnages que nous apprenons à comprendre, à aimer ou à maudire.

► Dans le cadre de la « Orange Week – oranger le Luxembourg pour lutter contre les violences faites aux femmes »