Rapport analytique
Retransmission en direct de la séance
Incorporation des rues Jules Fischer, Nic. Martha et du bvd Kaltreis dans la zone limitée à 30 km/h du quartier Bonnevoie-Sud et concept de circulation et de stationnement dans les alentours du futur lycée G. Lippman et le CNFPC
Question par Marc Angel
Un grave accident de la circulation intervenu le lundi, 16 juillet 2018 au croisement de la rue Nic. Martha et du boulevard Kaltreis à Bonnevoie a confirmé et rappelé - s'il le fallait encore - la situation de trafic préoccupante et dangereuse que de nombreux riverains déplorent depuis longtemps à cet endroit. Rappelons dans ce contexte que la vitesse maximale autorisée de 50km/h n'est souvent pas respectée dans la partie supérieure de la rue Jules Fischer.
En effet, les rues Jules Fischer et Nic. Martha, ainsi que le boulevard Kaltreis donnent accès à des quartiers exclusivement résidentiels, mais n'ont pas été intégrés dans les « zones 30 » aménagées dans le reste du quartier.
Par ailleurs, la construction du futur Lycée Gabriel Lippmann, le projet d'implantation du Centre national de formation professionnelle continue sur le site actuel du LTB, ainsi que la réalisation future du PAP NQ « rue Jules Fischer » risquent d'aggraver encore la situation dans la mesure où ces projets vont attirer davantage de trafic dans ce quartier résidentiel, et notamment la rue Jules Fischer.
Dans ce contexte, je vous prie de bien vouloir me répondre aux questions suivantes :
- Est-ce que Madame la Bourgmestre peut rappeler les raisons qui se sont opposées à l'incorporation des rues Jules Fischer et Nic.Martha ainsi que du Boulevard Kaltreis dans le périmètre de la « zone 30 » du quartier de Bonnevoie-Sud ?
- Est-ce que le collège échevinal envisage d'entreprendre une nouvelle démarche en vue d'intégrer lesdites rues dans la « zone 30 » existante ?
- Est-ce qu'un concept de circulation (et de stationnement) est en élaboration pour les alentours du futur Lycée Gabriel Lippmann et du futur CNFPC afin de tenir le trafic supplémentaire à l'écart du quartier résidentiel avoisinant ?
Réponse par Patrick Goldschmidt
M. Goldschmidt explique que la question restait jusqu’à présent en l’attente d’avis des services concernés. De manière générale, les rues font l’objet d’une hiérarchisation (voies collectrices, routes principales, rues adjacentes, rues résidentielles). Il n’est souvent pas possible d’instituer des zones limitées à 30 km/h sur les voies collectrices, raison pour laquelle les trois rues auxquelles se rapportent les questions posées n’ont pas fait l’objet d’une telle intégration. En effet, une telle intégration aurait eu pour conséquence de prolonger les trajets déjà longs des lignes de bus empruntant les voies en question.
À cela, s’ajoute encore que la Ville se doit de respecter des lignes directrices suivant lesquelles les passages pour piétons sont à réduire au minimum dans les zones objet d’une limitation de vitesse à 30 km/h. La mise en place de tels passages était réclamée par les résidents et la rue J. Fischer tout comme le bvd Kaltreis en comportent cinq. Il faudrait le cas échéant procéder en supprimant des passages, à l’exception de ceux situés auprès de l’école.
Par ailleurs, il a été constaté que plus la longueur des rues est signifiante, moins les limitations de vitesse sont observées. Le respect de ces limitations fait l’objet de mesurages réguliers par la commune qui ont mené au constat :
- d’une vitesse moyenne de 55 km/h dans le sens allant vers le haut,
- d’une vitesse moyenne en déçà de 50 km/h dans le sens contraire,
- et que de nombreuses routes à priorité droite induisent un freinage « automatique » des conducteurs.
Ainsi, en considération de la longueur des rues (une zone limitée à 30 km/h ne devrait pas s’étendre sur une rue de plus d’un kilomètre) et des aménagements prédécrits, tout laisse à croire que les conducteurs empruntant les voies en question ne respecteront pas une limitation de vitesse à 30 km/h. Il est dès lors préférable de procéder de manière ponctuelle en instituant aux endroits les plus dangereux des tronçons limités 30km/h. Ce seront les Services Circulation et Voirie qui détermineront la faisabilité de ce projet.
De pus, il y a encore lieu de mentionner que l’institution de telles zones sur des voies collectrices rend non seulement indispensable la réalisation de travaux de superstructure, mais implique en règle général également des travaux d’infrastructure réalisés concomitamment, de sorte à mener à des chantiers qui s’étalent dans le temps. Il n’est par conséquent pas prévu d’instituer une zone généralisée limitée 30km/h dans un futur proche, mais des mesures ponctuelles seront mises en œuvre afin de diminuer le trafic.
En ce qui concerne la question relative à la sécurisation des chemins dans les alentours du futur lycée G. Lippmann et du CNFPC, des groupes de travail ont été institués qui sont saisis de la problématique. Les travaux ne sont actuellement cependant que dans une phase préparatoire.
Utilisation du logo de la Ville par le cirque de l’Avent installé au Glacis et éventuelle utilisation de l’enceinte du cirque par la Ville pour l’organisation d’évènements
Question par Tom Krieps
M. le conseiller Krieps expose que le second volet de sa question a d’ores et déjà reçu une réponse (dans la mesure où la réception des nouveaux citoyens luxembourgeois a eu lieu dans l’enceinte du cirque). Toujours est-il qu'il souhaite dès lors uniquement exposer son premier volet en relevant que les prospectus du cirque, qui sont distribués aux enfants à l’école, font apparaitre le logo de la Ville ensemble avec celui de la Croix-rouge luxembourgeoise et d’autres institutions honorables. Dans ce contexte, il y a lieu de soulever les questions suivantes :
- Est-ce que la Ville a conclu une convention avec les représentants du cirque de l’Avent ?
- Le cas échéant, quels sont les domaines sur lesquels cette convention porte ?
Réponse par Patrick Goldschmidt
M. Goldschmidt relève que la Ville est approchée régulièrement, et ce depuis plus d’une année, par le cirque de l’Avent. Dans le cadre de ses planifications, ce dernier lui demande si elle est intéressée de l’accueillir, question qui a toujours eu une réponse favorable ces dernières années. Le cirque de l’Avent a ainsi reçu l’accord du Collège échevinal en janvier, pour s’installer en Ville au courant des mois de novembre et de décembre et un contrat a été signé avec les représentants du cirque dans ce cadre.
Les installations ont été décalées vers le haut du Glacis car les infrastructures de la partie inférieure n'ont pas permis un montage à l’endroit habituel. Des difficultés sont cependant également apparues sur l’emplacement actuel, d’où la nécessité de réfléchir à l’emplacement futur du cirque.
L’attention de la Croix-Rouge luxembourgeoise, ayant approché la Ville dans le cadre de sa recherche d’un endroit insolite pour son bal biennal, a été attirée sur l’enceinte du cirque ainsi que sur les avantages liés à son site d’installation (tram et possibilités de stationnement). Dans ce cadre, un accord avec le cirque a été trouvé pour l’organisation de l’évènement et il est probable que ces faits expliquent les raisons pour lesquelles le logo de l’organisation figure sur la brochure. En ce qui concerne la question de la reproduction du logo de la Ville, la problématique n’est pas encore réglée et fera l’objet d’une discussion à des fins d’une détermination si une telle utilisation est souhaitée et envisageable dans le futur.
Par ailleurs, la Ville reçoit beaucoup de tickets d’entrée gratuits par le cirque moyennant la personne responsable de son service intégration et besoins spécifiques, cherchant constamment à assurer aux personnes ayant des besoins en termes d’intégration ou en raison d’un handicap des possibilités de prendre part à de telles manifestations. Ainsi plus de 900 tickets ont pu être mis à disposition pour l’avant-première du cirque via leur distribution à des associations, ou encore par une mise à disposition au personnel communal intéressé.