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Aide aux devoirs dans les foyers scolaires et « e-bichelchen »

QUESTION DE MADAME ANA CORREIA DA VEIGA

Depuis l’année scolaire 2022/2023, les foyers scolaires organisent une aide aux devoirs à domicile pour les enfants des cycles 2 à 4 de l’enseignement fondamental. Le « e-bichelchen » a été introduit pour faciliter la communication entre les foyers scolaires et les parents.

Il semble que tout ne fonctionne pas comme prévu. Ainsi, certains foyers scolaires n’auraient pas d’accès au « e-bichelchen », faute de compatibilité du système d’exploitation de la Ville de Luxembourg. C’est la raison pour laquelle j’ai posé la présente question, tout en profitant de l’occasion pour inviter le collège échevinal à faire le point à ce sujet.

Combien d’enfants sont inscrits pour les aides aux devoirs dans les foyers scolaires ?

Quels sont les horaires fixés pour les aides aux devoirs ? Ces horaires sont-ils en conflit avec d’autres activités planifiées au sein des foyers scolaires ?

Combien d’enfants sont réellement présents pour profiter des aides aux devoirs ?

Les foyers scolaires disposent-ils d’un concept général et/ou adapté au foyer scolaire respectif pour encadrer au mieux l’aide aux devoirs ?

De quels diplômes disposent les membres du personnel encadrant l’aide aux devoirs ?

Le collège échevinal peut-il confirmer la panne concernant le système d’exploitation pour accéder au « e-bichelchen » ? Est-ce qu’une solution a été trouvée ?

Est-ce que les enfants ont accès au « e-bichelchen », et est-ce qu’ils ont perdu de leur autonomie par l’introduction de ce nouvel instrument ?

RÉPONSE PAR MADAME L’ÉCHEVIN COLETTE MART

En effet, le MENJE avait donné aux foyers scolaires le mandat de transposer l’aide aux devoirs à la rentrée 2022/2023. Cela a eu comme conséquence que la Ville n’avait plus le droit d’organiser les « études dirigées ». Or, il ne s’agissait pas d’une nouvelle mission pour les foyers scolaires : un accompagnement aux devoirs a toujours été proposé. Nos consignes relatives aux foyers scolaires informent de manière détaillée sur le fonctionnement passé : les enfants disposaient d’un lieu tranquille pour travailler, la communication concernant les devoirs à domicile se faisait moyennant le « Hausaufgabebichelchen », et les educateurs étaient en contact avec les parents et les enseignants.

A l’heure actuelle, l’aide aux devoirs est organisée de la manière suivante : pour les cycles 2 à 4, les mardis et les jeudis de 14 à 15 heures (1.685 enfants inscrits), les lundis et les mercredis à 16 heures (1.487 enfants inscrits). Il est vérifié que tous les enfants font leurs devoirs. Chaque foyer scolaire s’est doté de sa propre organisation. Nous pouvons garantir aux parents que les devoirs soient faits. A l’heure actuelle, la Ville remplit entièrement les exigences du MENJE concernant la qualification du personnel. 251 des 264 éducateurs du Service Foyers scolaires ont suivi la formation « e-bichelchen » de l’IFEN.

Nous ne pouvons pas confirmer l’existence d’une panne éventuelle au niveau de l’accès au « e-bichelchen ».

Notre objectif est que les enfants fassent leurs devoirs à domicile, et nous garantissons que cela soit fait. Que le « Bichelchen » utilisé soit en papier ou digital n’est pas nécessairement notre priorité. Pourtant, chaque enfant dispose d’un accès au « e-Bichelchen ».

La Ville continuera à se développer sur le plan informatique. Les foyers scolaires devront élaborer un cahier des charges global, notamment concernant l’équipement des foyers scolaires en tablettes, qui remplaceront de plus en plus le papier.

Le Service Technolink veillera, en concertation avec le Service TIC et le Service Foyers scolaires, à garantir l’accès des foyers scolaires au réseau Technolink.

Situation en matière de sécurité piétonne aux abords de l’école Belair-Kayser aux heures de début et de fin des classes

QUESTION DE MONSIEUR GUY FOETZ

Le guide sur l’apaisement de trafic a l’intérieur des agglomérations réalise par la commission de la circulation de l’État, dans laquelle siège la Ville de Luxembourg, émet la recommandation suivante pour les communes : « La réalisation d’un concept Séchere Schoulwee, dans le cadre de la mise en place d’une zone 30 km/h, est recommandée, afin de sécuriser les points dangereux sur le chemin vers l’école. »

Le 11 mai 2023, l’échevin à la mobilité a présenté à la presse le bilan et les perspectives de la mobilité urbaine sur le territoire de la Ville, notamment en ce qui concerne les mesures en faveur des piétons et l’apaisement de la circulation grâce aux zones 30.

Les écoliers et écolières font partie des usagers de la route les plus vulnérables. La situation du trafic automobile présente des risques devant de nombreuses écoles sur le territoire de la Ville. Dans ce contexte, il m’a été rapporté que le comité d’école avec les représentants des parents d’élèves de l’école Belair-Kayser (Aloyse Kayser) a attiré l’attention du collège échevinal sur la situation dangereuse du trafic automobile devant l’école Belair-Kayser avant et après les cours.

Quelle réponse le collège échevinal compte-t-il apporter à la demande de sécuriser le croisement rue Aloyse Kayser / rue des Arquebusiers en face de l’école par la mise en place d’un ou de plusieurs passages piétons, éventuellement surélevés pour assurer une meilleure visibilité des piétons ?

Le guide sur l’apaisement du trafic a l’intérieur des agglomérations réalisé par la commission de la circulation de l’État prévoit expressément la réalisation de passages piétons dans les zones 30 sur le chemin vers l’école ou vers l’arrêt d’autobus du ramassage scolaire. Il me revient que les services de la Ville auraient répondu à la responsable de la sécurité de l’école Belair-Kayser qu’une zone 30 ne nécessiterait pas l’installation de passages piétons. Le collège échevinal peut-il confirmer ou infirmer que telle est la conception par la Ville de l’aménagement des zones 30 aux abords des écoles ?

Le même guide de la Commission de la circulation de l’État précise qu’un passage piétons à fond rouge doit toujours être présent lorsque l’on entre dans une zone 30 depuis une voie étatique dont la vitesse est supérieure ou égale à 50 km/h. Est-ce que le collège échevinal ne considère pas que cette règle doit aussi s’appliquer à l’entrée depuis des voies communales, comme dans le cas de la rue d’Ostende, afin de garantir la sécurité des usagers les plus vulnérables de la route?

En attendant la mise en place d’un ou de plusieurs passages piétons, le collège échevinal n’estime-il pas que la présence d’un agent municipal chargé d’aider les enfants à traverser est indispensable devant l’école Belair-Kayser au croisement rue Aloyse Kayser/ rue des Arquebusiers, comme demandé par le comité d’école et les représentants des parents d’élèves ?

RÉPONSE PAR MONSIEUR L’ÉCHEVIN PATRICK GOLDSCHMIDT

Il faut savoir que l’école Aloyse Kayser se trouve dans une zone 30 sans trafic de transit, à proximité d’un endroit où la route se termine en impasse. Conformément aux recommandations de l’État, la Ville ne crée pas de passages piétons dans une zone 30. Des exceptions à cette règle existent, mais seulement dans des rues avec beaucoup de trafic et aux endroits où il est difficile d’identifier le meilleur itinéraire pour les enfants. La zone à trafic modéré aux abords de l’école Aloyse Kayser présente l’avantage que les enfants peuvent traverser la rue à n’importe quel endroit. Si nous mettions en place un passage piétons, les enfants ne pourraient pas traverser la rue à une distance de moins de 30 mètres de ce passage piétons.

Lors d’une réunion sur place, le 30 novembre 2022, du comité pour la surveillance scolaire, composé de représentants de la Police de la route, de l’Instruction routière de la police ainsi que du Service Enseignement, du Service Circulation et du Service Parking de la Ville, il a été constaté que les seules situations dangereuses aux abords de l’école Aloyse Kayser sont générées par la présence des parents-taxis qui s’arrêtent à des endroits non prévus à cet effet.

La configuration des lieux permettrait ou bien de créer un passage piétons au fond de l’impasse, ce qui impliquerait la disparition de plusieurs emplacements de stationnement, sans que la sécurité ne soit améliorée pour autant, ou bien de mettre en place un passage piétons à un endroit contraire aux recommandations de l’Etat.

Monsieur le conseiller Foetz a proposé de créer un passage piétons à fond rouge, tout en faisant remarquer que le guide élaboré par la commission de circulation de l’État précise qu’un passage piétons à fond rouge doit toujours être présent lorsque l’on entre dans une zone de 30 km/h depuis une voie étatique dont la vitesse est supérieure ou égale à 50 km/h. Or, la rue d’Ostende ne faisant pas partie de la voirie de l’Etat, Monsieur le conseiller Foetz s’est donné lui-même a réponse à sa question.

Pourtant, je propose que nos services concernés se rendent à nouveau sur place pour discuter à nouveau avec le comité d’école et les représentants des parents d’élèves pour voir si des améliorations seraient possibles dans l’intérêt de la sécurité des enfants. Cela pourrait inclure, le cas échéant, la suppression de l’un ou l’autre emplacement de stationnement.

Concernant la présence d’un agent municipal chargé d’aider les enfants à traverser la rue, la présence d’un agent est assurée, conformément aux discussions menées avec les acteurs de l’école, à la route d’Arlon, artère principale d’entrée et de sortie de la ville avec des charges de trafic très importantes et à 4 voies de circulation.

Nous analyserons la possibilité d’organiser un Pedibus afin d’inciter les parents à ne pas amener les enfants à l’école en voiture. Nous présenterons les conclusions de notre analyse aux parents pour voir si des améliorations supplémentaires seraient possibles.

Stations de nettoyage de vélos

QUESTION DE MADAME CLAUDINE KONSBRUCK

La Ville soutient activement le développement du vélo en ville. Dans ce contexte, je serais intéressée de savoir si la Ville entend mettre en place une station de nettoyage et d’entretien de vélos, à l’instar d’autres communes, comme Hesperange ou Mamer. Cela pourrait simplifier la vie à beaucoup d’usagers.

RÉPONSE PAR MONSIEUR L’ÉCHEVIN PATRICK GOLDSCHMIDT

La mise en place d’une station de nettoyage de vélos n’est pas prévue sur le territoire de la ville de Luxembourg. La station de nettoyage créée à Hesperange s’inscrit dans un autre contexte, à savoir la pratique du vélo en forêt en tant qu’activité de loisirs. En ville, le vélo est surtout utilisé pour se rendre d’un point A à un point B, notamment pour se rendre au travail. La station de nettoyage installée à Hesperange se situe également à un endroit qui n’est pas comparable avec un emplacement situé dans l’espace urbain, comme la Kinnekswiss, par exemple, où il y aurait le risque qu’une station de nettoyage de vélos serait utilisée à mauvais escient, p.ex. pour s’amuser en se livrant des batailles d’eau.

Aménagements pour personnes à mobilité réduite (accès pour tous)

QUESTION DE MADAME CHRISTA BRÖMMEL

En 2022, la Ville de Luxembourg a remporté l’Access City Award pour ses efforts en matière d’accès pour tous et toutes.

Ma question concerne d’une part l’aménagement des arrêts de bus et d’autre part les îlots de circulation. Elle concerne plus particulièrement des situations problématiques à deux endroits situés au Kirchberg, où le FUAK est probablement compétent.

Combien d’arrêts de bus de la ville ont déjà été rehaussés selon la norme du « Kasseler Bord » ? Selon quels critères est prise la décision de rehausser ou non un quai d’arrêt de bus?

Quel est le taux de passages piétons qui sont encore à aménager de manière à permettre notamment aux personnes en fauteuil roulant de traverser la rue sans être confrontés à des bords de trottoir et à des îlots de circulation non abaissés ?

Pourquoi l’arrêt du Rehazenter dans la rue André Vésale n’a-t-il pas encore été équipé d’un quai rehaussé ?

Le collège échevinal envisage-t-il d’approcher le FUAK pour faire aménager les arrêts de bus dans la rue André Vésale ainsi que le passage piétons à la sortie du parking nord de la LuxExpo ?

Existe-t-il un plan pour réaliser ce type d’aménagement sur l’ensemble des arrêts de bus et des zones piétons sur le territoire de la ville ? Pour quand ?

RÉPONSE PAR MONSIEUR L’ÉCHEVIN PATRICK GOLDSCHMIDT

Je peux assurer à Madame la conseillère Brömmel que nos services disposent d’un plan.

J’utilise souvent les transports en commun, et je cherche le dialogue avec des usagers à mobilité réduite, qui m’informent des problèmes qu’ils rencontrent.

Un inventaire spécifiant les caractéristiques techniques des arrêts de bus (hauteur de la bordure, aménagement pour personnes à mobilité réduite, etc.) est en train d’être établi.

Nous avons près de 1.000 arrêts de bus sur le territoire de la ville. Là où c’est possible, des aménagements du type « Kasseler Bord » sont réalisés au fur et à mesure dans le cadre de travaux de réaménagement. Le cas échéant, l’arrêt de bus respectif est déplacé de manière à permettre la réalisation des réaménagements souhaités.

Sur pratiquement toutes les lignes d’autobus, il existe des arrêts où la situation est difficile pour les personnes à mobilité réduite ou avec une poussette, par exemple en raison des sorties de garages. C’est pourquoi tous les bus municipaux sont équipés d’une rampe escamotable et tous nos chauffeurs de bus sont formés pour garder un œil sur les besoins des personnes à mobilité réduite et pour les aider à descendre en cas de besoin.

L’Acces City Award est une récompense pour tous efforts des services communaux au cours des années passées. Nous sommes conscients du fait que nous ne pouvons pas nous en rester là, mais que nous devons continuer nos efforts dans le domaine de l’accès pour tous.

Si des usagers à mobilité réduite informent le Service Autobus ou le Service Intégration et Besoins spécifiques de l’existence de problèmes, la Ville veillera à trouver une solution dans les meilleurs délais.

L’arrêt situé près du Rehazenter existait déjà avant la construction de ce dernier. Il a été prévu de réaménager les arrêts de bus dans le cadre de la construction de logements dans cette zone. Or, nous sommes d’accord avec vous pour dire qu’il faudra réaménager l’arrêt en question dans les meilleurs délais, et la Ville contactera le FUAK à cet effet.

Concernant les îlots de circulation non abaissés au milieu de passages piétons, le service communal concerné sera informé des problèmes que rencontrent les personnes à mobilité réduite et veillera à ce que cette situation soit changée.

Pont cycliste projeté entre le Bisserwee et la rue Saint Ulric

QUESTION DE MONSIEUR TOM KRIEPS

J’ai lu dans la presse qu’il est prévu de construire un pont cycliste entre le Bisserwee et la rue Saint Ulric. Cette idée est à saluer, car cela simplifierait la vie aux cyclistes, qui pourront se rendre en direction de Hesperange sans traverser le pont de la rue Munster. Cependant, il me semble que ce projet n’a pas encore été thématisé au sein du conseil communal. Le collège échevinal pourrait-il nous fournir des informations supplémentaires à ce sujet ?

RÉPONSE PAR MONSIEUR L’ÉCHEVIN PATRICK GOLDSCHMIDT

Le pont pour cyclistes en question n’a pas été thématisé au sein du conseil communal, étant donné que les coûts du projet (305.000 € pour le pont en tant que tel, plus des honoraires, etc.) se situent en-dessous du seuil au-delà duquel un projet doit être soumis au conseil communal pour approbation. D’ailleurs, nous étions sûrs que le conseil communal serait à d’accord à l’unanimité avec ce projet si important pour les piétons et pour les cyclistes.

Distributeurs de tickets de parking

QUESTION DE MONSIEUR TOM KRIEPS

Ma question concerne les distributeurs de tickets de parking dans notre ville. Le ticket de parking que j’avais annexé à ma question écrite témoigne de la mauvaise qualité d’impression de certains appareils. En outre, de nombreux appareils ne permettent pas de payer le ticket par téléphone portable ou par carte de crédit. La Ville envisage-t-elle de remplacer les appareils obsolètes ? La ville de Dudelange, par exemple, a introduit un système de paiement par téléphone portable, sans toutefois accompagner l’introduction de cette mesure d’une communication appropriée, notamment à l’attention des personnes qui n’habitent pas à Dudelange. Dans ce contexte, je tiens à saluer le nombre élevé d’horodateurs sur le territoire de la capitale.

RÉPONSE PAR MONSIEUR L’ÉCHEVIN PATRICK GOLDSCHMIDT

À l’heure actuelle il existe 1.394 horodateurs sur le territoire de la Ville. 483 horodateurs se trouvent dans l’hyper-centre et sont équipés de lecteurs de cartes de crédit. Les autres appareils étaient équipés du système Mini-Cash, qui a été aboli, mais en raison des investissements importants, la Ville a souhaité maintenir les plus de 800 appareils en question. Le système Call-to-park a été introduit par endroits, mais pas partout.

Concernant le ticket de stationnement illisible que vous nous avez transmis avec votre question, je peux vous informer que nos agents contrôlent les parcmètres une fois par semaine pour vérifier si les tickets sont imprimés correctement. En l’espèce, une pièce était cassée et a été réparée.

Afin de proposer une solution moderne adaptée à l’année 2023, la Ville introduira, le 1er juin 2023, le système « Indigo Neo ». Tout le territoire de la Ville a été cartographié en ce qui concerne les zones de stationnement. Ce système permettra à chaque usager - qu’il soit résident ou non - de télécharger une application permettant de payer les frais de stationnement par le téléphone mobile. Grâce au système de géolocalisation, l’usager qui a introduit la plaque d’immatriculation de sa voiture voit exactement où celle-ci se trouve, et il peut décider s’il paie un ticket ou non. Il va de soi que nous devrons communiquer au sujet de ce système, non seulement lors de son lancement, mais de manière continue, de sorte que les nouveaux habitants et les touristes en soient également informés. Le système sera plus confortable pour l’usager et présente également l’avantage que les usagers paient exactement pour le temps de stationnement réel. Contrairement au système Call-to-park, il n’y a pas de frais de communication de 50 cents à payer au début et à la fin du stationnement. Au début, le système fonctionnera pour les emplacements de stationnement le long de la rue ainsi que pour le Parking Neipperg. En cas de compatibilité, le système sera également élargi aux autres parkings en ouvrage.