Rapport analytique

Retransmission en direct de la séance

Accueil des réfugiés ukrainiens

Question par Madame Claudine Konsbruck

Suite à l’invasion de l’Ukraine par la Russie, le Luxembourg doit, à l’instar d’autres pays, faire face à un afflux de réfugiés ukrainiens. La guerre en Ukraine est une catastrophe humaine et humanitaire. Je tiens à saluer les efforts rapides et pragmatiques de la Ville dès les premiers jours de l’arrivée des réfugiés au Luxembourg. Le planning de la prise en charge des réfugiés est assez difficile en raison du fait qu’ils arrivent à la SHUK (Structure d’hébergement d’urgence Kirchberg), que leur demande est alors instruite, qu’ils obtiennent une protection temporaire, et que ce n’est qu’ensuite qu’ils sont répartis sur les différentes structures, respectivement sur des familles d’accueil. Je tiens à saluer également la grande vague de solidarité émanant de la population. Le collège échevinal peut-il informer le conseil communal des mesures prises jusqu’à présent pour accueillir, héberger, scolariser et intégrer les personnes – surtout les femmes et les enfants – en provenance de l’Ukraine ? Le collège échevinal a-t-il identifié des besoins urgents pour lesquels la Ville peut fournir de l’aide directe ? Le groupe CSV a déposé, avec M. le conseiller Radoux (DP), une motion à ce sujet.

Question par Madame Claudie Reyland

Je tiens à saluer la grande solidarité de la population luxembourgeoise avec les réfugiés ainsi que les efforts de la Ville pour aider ces personnes qui ont fui leur pays en raison de cette guerre atroce. Quelles sont les mesures prises par le collège échevinal concernant l’accueil des réfugiés à ce jour ? Comment les réfugiés sont-ils logés ? Les familles d’accueil reçoivent-elles des aides financières ou autres de la part de la Ville ? Les réfugiés logeant dans des familles d’accueil reçoivent-elles des aides pour s’alimenter (des bons d’achat de nourriture ou de produits de première nécessité) ? Les réfugiés peuvent-ils accéder gratuitement aux piscines municipales et aux autres infrastructures sportives de la Ville ? Les personnes ayant fui la guerre en voiture reçoivent-elles une vignette de stationnement résidentiel ? Les familles d’accueil, dont certaines logent 6 personnes, ont-elles droit à des poubelles plus grandes sans surcoût ? Comment est réglé l’accueil et l’inscription des enfants réfugiés ukrainiens dans les écoles publiques et les foyers scolaires de la Ville ? Les réfugiés pourraient-ils bénéficier d’un abonnement gratuit au système de location de vélos « vel’OH ! » ?

Réponse de Madame le bourgmestre Lydie POLFER 

Le collège échevinal a veillé à ce que tout soit en place pour aider les réfugiés de la meilleure manière possible. Tous les services concernés de la Ville (Direction sociale, Service Biens communaux et aménagement foncier, Service Enseignement, Service Sports, Service Architecte-Maintenance, Service Hygiène, Service Parcs…) ont fait un travail énorme au cours des 4 semaines passées.

L’invasion de l’Ukraine par la Russie a eu lieu le 24 février. Le conseil communal a adopté, en sa séance du 28 février, une motion condamnant l’invasion de l’Ukraine par la Russie et demandant au collège échevinal « d’entreprendre tous les efforts pour être prêt pour l’accueil et l’hébergement des réfugiés victimes de cette agression ». Depuis 4 semaines, chaque séance du collège échevinal commence par le point « crise ukrainienne ». Une cellule de crise composée de représentants de tous les services communaux concernés a été mise en place.

L’ancienne école préscolaire du Rollingergrund a été mise à la disposition de l’association des Ukrainiens au Luxembourg pour l’accueil de réfugiés. La Ville a loué l’Hôtel Graace à Bonnevoie afin d’y gérer une structure d’accueil pour réfugiés en collaboration avec Caritas. L’ONA (Office national de l’accueil) a approché la Ville en vue de créer des structures d’accueil plus grandes. La Ville a réagi en mettant à disposition l’ancien bâtiment administratif de Creos à Hollerich. 120 réfugiés y ont été installés. Nous avons une bonne collaboration avec les acteurs concernés étatiques (ONA) et privés (Caritas, Croix-Rouge, ASTI, etc.). Le bâtiment a été préparé en 5 jours. Une aire de jeux y est disponible. L’ancien bâtiment du CAPEL au lieu-dit « Itzeger Stee » sera utilisé par le ministère de la Santé pour y loger des réfugiés testés positifs au Covid-19. La Ville a également proposé à l’État de recourir à l’ancienne caserne des pompiers de la route d’Arlon au cas où des capacités supplémentaires seraient nécessaires. L’ancienne école de Clausen pourra être utilisée par le ministère de l’Education nationale pour assurer l’enseignement d’une partie des enfants réfugiés. Les besoins y relatifs sont encore à clarifier. Il a été convenu avec le ministère de l’Éducation nationale que les élèves plus âgés (fréquentant un lycée ou l’école fondamentale à partir du cycle 2) seront orientés vers les écoles internationales. Des personnes originaires d’Ukraine et parlant allemand seront impliquées pour aider les élèves. Le gouvernement ukrainien propose aux élèves réfugiés des cours en ligne.

Les enfants du cycle 1 qui ne vivent plus dans la structure d’hébergement d’urgence Kirchberg seront intégrés, dans la mesure du possible, dans le système scolaire luxembourgeois. Les écoles fondamentales de certains quartiers disposent d’une grande expérience pour intégrer les enfants dans le système scolaire luxembourgeois, étant donné que des enfants de nombreux pays arrivent tout au long de l’année.

211 personnes originaires d’Ukraine sont enregistrées actuellement (28.03.2022) auprès de la Ville, dont 13 enfants âgés de 0 à 4 ans, 29 enfants âgés de 5 à 9 ans, 24 enfants âgés de 10 à 14 ans, et 14 adolescents âgés de 15 à 19 ans. Une cinquantaine d’enfants originaires d’Ukraine fréquenteront dès lors les écoles fondamentales de la Ville. La Ville est préparée à faire face à ce défi.

Les réfugiés sont logés dans différents quartiers, notamment Belair, Bonnevoie, Hollerich, Limpertsberg, Gasperich, Gare, etc.

La Ville s’efforce à proposer aux enfants des activités de loisirs, p.ex. en mettant à leur disposition des goals de football, mais aussi en les inscrivant dans des activités sportives ou culturelles organisées par la Ville ou par des associations.

Les rares réfugiés qui sont arrivés au Luxembourg avec leur propre voiture - il s’agit surtout de personnes logées chez des membres de leur famille - ont droit à une vignette de stationnement résidentiel avec une durée de validité de 6 mois. Les agents municipaux s’abstiennent actuellement d’établir des avertissements taxés à l’encontre des voitures immatriculées en Ukraine pour donner aux réfugiés qui viennent d’arriver à la SHUK le temps de faire les démarches nécessaires.

Les réfugiés auront la possibilité d’utiliser les piscines municipales gratuitement. La Ville serait également disposée à leur offrir la gratuité pour l’utilisation du système « vel’OH ! » si une demande afférente était introduite.

En ce qui concerne le volume de déchets plus important résultant du nombre plus élevé d’habitants, les citoyens hébergeant des réfugiés pourront se manifester auprès de la Ville afin qu’une solution soit trouvée pour la mise à disposition d’une poubelle plus grande.

Les femmes logées avec leurs enfants dans la SHUK ont cependant d’autres soucis en ce moment. Elles cherchent en permanence à obtenir, par téléphone portable, des informations sur la situation de leurs proches en Ukraine. 60 iPads ont été distribués aux associations Caritas, Croix-Rouge et ASTI pour permettre aux enfants n’ayant pas accès à un ordinateur de suivre les cours organisés par le gouvernement ukrainien.

L’ONA était à la recherche de sites pour loger un nombre important de réfugiés, notamment au cas où une partie des 600 places de la SHUK ne serait plus disponible. Deux sites sont en train d’être aménagés, l’un au Kirchberg avec 500 places et l’autre dans un ancien immeuble de bureaux à Gasperich avec 200 places.

La question des structures de logement était aussi au centre d’une réunion avec le Syvicol. Des représentants de plusieurs communes ont souligné qu’ils disposent de sites adéquats pour créer des structures de ce genre, mais que l’État n’a pas encore retenu ces sites. Selon l’explication donnée par l’ONA, il est plus facile de créer et de gérer un nombre limité de structures d’une certaine taille qu’un nombre important de petites structures. Ces dernières seront plus appropriées pour servir de logements pendant une durée prolongée après l’obtention du statut de réfugié.

L’État a indiqué que l’aide fournie aux réfugiés est actuellement la même que pour les vagues de réfugiés antérieures. Les réfugiés logés à la SHUK obtiennent des repas gratuits et environ 200 euros par mois par adulte. Il s’agit d’une compétence de l’Etat, mais la Ville est disposée à apporter une aide supplémentaire au cas où l’Etat souhaiterait procéder à des changements dans ce domaine.

La motion déposée par les groupes CSV et DP sera renvoyée à la commission consultative compétente en vue d’une discussion approfondie. Le collège échevinal s’engage à tenir le conseil communal au courant des développements futurs.

École fondamentale de Gasperich

Question par Madame Christa Brömmel

Lors de l’assemblée générale du Syndicat d’intérêts locaux de Gasperich en juin 2021, plusieurs doléances concernant la sécurité et l’état des bâtiments de l’école, situés sur un campus clôturé, ont été signalées. Des dommages sont apparus au fil du temps dans différents bâtiments. Est-il correct que l’école fondamentale de Gasperich ait été cambriolée à plusieurs reprises ? Quels ont été les dégâts ? Les coupables ont-ils été trouvés ? La Ville a-t-elle pris des mesures pour sécuriser le site et prévenir de nouveaux cambriolages ?

Les deux logements de concierge sont-ils actuellement occupés, ou est-il prévu de les occuper ? L’occupation du logement de concierge au 1er étage de la « Spillschoul » permettrait-elle de mieux surveiller le site les soirs et les weekends ?

Des cambriolages ont-ils été commis sur d’autres sites scolaires ? Y a-t-il eu des répercussions négatives sur le fonctionnement de l’enseignement ? Le collège échevinal peut-il fournir des informations précises sur l’état de l’ancien bâtiment (rue de Gasperich) et de celui de la « Spillschoul » (coin rue Verdi/rue Rossini) ? Est-ce que des travaux de rénovation sont en cours ? Pour quand la fin des travaux est-elle prévue ? Est-il correct qu’un certain nombre d’élèves habitant à Gasperich fréquentent l’école à Cessange ?

Cette situation est-elle due à un manque de salles de classe, à une augmentation du nombre d’élèves (notamment au cycle 1) et au fait que des enfants venant d’autres communes et inscrits à des foyers privés du quartier fréquentent l’école de Gasperich ? Cette situation doit-elle durer ? Comment le transport de ces élèves est-il assuré ? Le collège échevinal poursuit-il toujours le projet de construire une nouvelle « Spillschoul » au sud de la nouvelle crèche municipale dans la rue de Gasperich ? Comment le collège échevinal entend-il gérer l’afflux des élèves dans les bâtiments actuels de l’école et du foyer scolaire de Gasperich si cette nouvelle crèche n’est pas construite ? Est-ce que d’autres projets d’infrastructure sont prévus sur l’ensemble du site ?

Réponse de Madame le bourgmestre Lydie POLFER 

La compétence pour trouver et punir les cambrioleurs appartient à la police et à la justice.

Réponse de Madame l’échevin Colette Mart

Il y a eu 4 cambriolages dans l’école de Gasperich.

Le premier cambriolage a eu lieu dans l’école maternelle de la rue Verdi. Rien n’a été volé à cette occasion.

Un cambriolage a été perpétré dans l’école fondamentale pendant le weekend de Pâques 2021. Ce cambriolage a été constaté par la concierge en date du 6 avril 2021. Les intrus ont forcé la porte secondaire du sous-sol, ont volé du matériel informatique et apposé des tags sur les murs dans le bâtiment.

Le 3e cas est survenu dans la nuit du 13 avril 2021. Le concierge a découvert ce cambriolage le matin du 14 avril. Les intrus ont forcé 3 portes d’entrée pour accéder au bâtiment. Ils ont essayé sans succès de transpercer, à l’aide d’un extincteur, le vitrage de la porte d’entrée du centre sportif. Les dégâts étaient plus importants lors de ce 3e cambriolage : endommagement de matériel informatique, 3 portes d’entrée extérieures ainsi qu’une double-porte intérieure forcées, tags sur le revêtement de sol de 3 salles de classe, tags sur 2 portes de salles de classe, endommagement de 8 portes de salles de classe, peinture sur un rideau dans une salle de classe et vidange de tous les extincteurs installés dans les couloirs au sous-sol.

La réparation des dégâts causés lors des deux intrusions se chiffre à 104.115,94 €. Les assurances de la Ville prennent en charge ces dégâts.

Un 4e cambriolage a eu lieu la nuit dernière. Des détails ne sont pas encore disponibles.

Il y a eu également 4 cambriolages dans l’école de Hollerich, où du matériel informatique a été volé ou endommagé, et 2 cambriolages dans l’école de la rue Gaston Diderich à Belair.

Le collège échevinal a réagi à ces cambriolages en remplaçant les ordinateurs dans les écoles par des ordinateurs portables pour le personnel enseignant, tout en invitant celui-ci à emmener les ordinateurs le soir, et en prévoyant un appel d’offres en vue de charger une société de gardiennage d’assurer la sécurité des bâtiments.

Les campus scolaires ne sont pas fermés en-dehors des heures de classe, étant donné que l’accès aux cours d’école, servant d’aires de jeux, doit être garanti. Je tiens à rappeler dans ce contexte que la Ville a reçu des réclamations après la fermeture de la cour d’école de la rue Demy Schlechter après les heures de classe.

Un des deux logements de concierge est actuellement occupé.

En ce qui concerne les rénovations, les fenêtres de l’école fondamentale ont été rénovées et les salles de classe repeintes. Des travaux d’isolation de la toiture devront être réalisés et les fenêtres de la cave du côté de la rue de Gasperich devront être remplacées.

Les portes d’entrée de la « Spillschoul » (19, rue Verdi) seront remplacées et les toilettes rénovées. Ce bâtiment sis 19, rue Verdi sera remplacé dans un délai de 5 ans par un nouveau bâtiment pour le cycle 1 qui sera construit sur une parcelle voisine du chalet scouts dans la rue Kemmer.

Une extension du bâtiment scolaire de la rue de Gasperich est prévue pour l’année 2026. Il n’est pas correct qu’il y ait une augmentation du nombre d’élèves au cycle 1 à Gasperich.

Seulement quelques enfants habitant dans d’autres communes et inscrits dans des foyers de jour privés fréquentent l’école de Gasperich. Ces enfants ne sont pas pris en compte dans l’organisation scolaire de la Ville.

Pour le moment, il n’y a plus de places libres dans le précoce à Gasperich, mais il n’est pas prévu d’ajouter une 3e classe en raison du nombre insuffisant d’inscriptions. 4 enfants habitant à Gasperich sont inscrits au précoce à Cessange sur demande expresse de leurs parents. Aucun transport scolaire n’est organisé entre Gasperich et Cessange. Il reste 4 enfants sur la liste d’attente pour le précoce à Gasperich. Dans ces 4 cas, les parents avaient fait la demande après la date limite d’inscription. Des enfants habitant dans d’autres communes ne sont pas acceptés au précoce, de sorte qu’il serait faux d’affirmer que des enfants habitant à Gasperich ne trouvent pas de place au précoce en raison de la présence d’enfants venant d’autres communes.

Empreinte écologique et sociale des vêtements de travail du personnel de la Ville de Luxembourg

Question par Monsieur François Benoy

L’industrie textile a de nombreuses répercussions négatives, notamment sur les émissions de CO2 et la pollution des eaux et des sols. Le travail des enfants est très répandu dans cette industrie. En moyenne, chaque citoyen du Luxembourg jette 12,26 kg de textiles par année. Pour faire face à ces nombreuses conséquences sociales et environnementales néfastes de l’industrie textile, il est important de recourir à des vêtements labélisés, produits avec des matières premières originaires de l’agriculture biologique et issus du commerce équitable, mais il est aussi important d’utiliser les vêtements plus longtemps ou de les réutiliser.

Quels services de la Ville reçoivent des vêtements de travail ? Combien de membres du personnel sont concernés ? Dans quelle fréquence ces vêtements sont-ils remplacés et que deviennent ces vêtements après leur usage ? La Ville achète-t-elle des vêtements de travail issus du commerce équitable et originaires de l’agriculture biologique ? De quels labels s’agit-il, le cas échéant ? Le collège échevinal compte-t-il acquérir à l’avenir exclusivement des vêtements produits avec des matières premières originaires de l’agriculture biologique et issus du commerce équitable, voire utiliser des matières recyclées ou qui ont fait l’objet d’une revalorisation (upcycling) ?

Réponse de Monsieur l’échevin Patrick GOLDSCHMIDT 

27 services communaux utilisent des vêtements de travail, ce qui correspond à environ 1.700 membres du personnel de la Ville. Ces vêtements sont remplacés quand la taille n’est plus bonne, quand ils sont tellement usés qu’ils ne peuvent plus être réparés ou quand l’employé quitte le service (retraite ou changement de travail). Après l’utilisation des vêtements, les logos sont enlevés et les vêtements sont collectés par des structures sociales (p.ex. Jongenheem), qui se chargent du recyclage.

Chaque vêtement de travail pour lequel cela est possible est labélisé par un label du commerce équitable/biologique (en l’occurrence les produits en coton). Cela vaut non seulement pour les vêtements de travail, mais aussi pour les sacs en cotton, les t-shirts de course, les draps et peignoirs pour les piscines et beaucoup d’autres produits.

La Ville est une « Fairtrade Gemeng » depuis 2013. Les produits équitables achetés par la Ville portent le plus souvent le label fairtrade « Max Havelaar ». Ce label inclut tous les critères proposés par le Parlement européen pour définir le commerce équitable. Si le label fairtrade n’est pas disponible, les produits sont labélisés « Fair Wear ». Selon les disponibilités sur le marché, les produits peuvent en outre porter le label bio (reconnu au niveau européen) et le label « Oeko Tex 100 ». Les vêtements en polyester sont fabriqués à partir de polyester recyclé. Il est plus difficile pour une commune d’utiliser des vêtements de travail issus d’une revalorisation (upcycling), étant donné que la qualité de ces vêtements ne correspond pas à la qualité demandée par la Ville. Les vêtements de travail au label fairtrade sont d’une très bonne qualité et d’un meilleur confort que les vêtements acquis avant la certification « Fairtrade Gemeng ». Le prix plus élevé de ces vêtements est amorti par une durée d’utilisation plus longue.

Place Jeanne d’Arc à Bonnevoie

Question par Monsieur François Benoy

La place Jeanne d’Arc est utilisée en tant que parking et en tant qu’emplacement d’une station « vel’OH ! » et de conteneurs de recyclage. Le revêtement de sol de la place est en très mauvais état. Beaucoup d’élèves et de parents traversent la place Jeanne d’Arc en se rendant au complexe scolaire situé à proximité.

Les trottoirs sont aplatis en trois endroits de la place, de sorte que les voitures peuvent accéder au parking de tous les côtés. Cela rend la place particulièrement dangereuse aux enfants. Du côté de l’école, il n’y a même pas de chemin réservé aux piétons.

Comment le collège échevinal entend-il revaloriser cette place, qui a beaucoup de potentiel pour améliorer la qualité de vie des citoyens, et la rendre plus sûre pour les piétons ? Qu’est-ce qui sera fait pour améliorer la sécurité sur le chemin des écoliers vers le complexe scolaire ? Quelles autres places sur le territoire de la Ville seront revalorisées dans les années à venir et quels sont les délais respectifs ?

Réponse de Monsieur l’échevin Serge WILMES 

Il existe un projet de réaménagement de la place Jeanne d’Arc. Celui-ci fait partie du projet de réaménagement de la rue Nic Martha, un projet coordonné s’inscrivant dans le programme pluriannuel du Service SERCO (Coordination des chantiers). Le projet élaboré en concertation avec les services Hygiène, Espace public, Fêtes et Marchés, Circulation, Autobus et Éclairage public prévoit un léger réaménagement comprenant notamment le renouvellement du tapis final avec une actualisation respectivement adaptation du marquage des emplacements de stationnement suivant les dernières normes en vigueur, l’équipement de l’arrêt de bus avec une aubette et des dalles podotactiles de guidage pour personnes aveugles et malvoyantes, la création d’une bande verte le long de l’arrêt de bus, afin de délimiter le trottoir avec la zone d’attente de l’arrêt de bus par rapport à la zone de stationnement et d’augmenter ainsi la sécurité des piétons.

Les conteneurs de recyclage du service Hygiène seront repositionnés et installés sous terre. Deux bornes Chargy seront installées. La station « vel’OH ! » restera à l’endroit actuel. Le trottoir sera renouvelé des deux côtés de la rue Nic Martha. La zone du carrefour et le tronçon situé aux abords de l’école seront réaménagés respectivement renouvelés, de sorte que la situation générale et notamment la sécurité des piétons seront améliorées.

Des animations avaient été organisées sur la place Jeanne d’Arc pendant l’été 2021. Il sera toujours possible d’y organiser des événements à l’avenir.

La place Spidolsgaart au Pfaffenthal est en train d’être réaménagée.

Le projet définitif pour le réaménagement de la place centrale à Pulvermuehle et de la place située entre les deux stations-services est en cours d’élaboration dans le cadre d’une procédure de participation citoyenne. La réalisation se fera par étapes au cours des années à venir.

Une participation citoyenne est en cours pour la place Sauerwiss à Gasperich. La place de France sera réaménagée provisoirement avant le lancement, au cours du 2e semestre 2023, d’une participation citoyenne en vue du réaménagement définitif de la place.

Des procédures de participation citoyenne ont également été organisées pour la rue de Strasbourg (où les réaménagements seront mis en oeuvre au cours de l’année 2023) et pour la place de Paris (où les travaux sont terminés).

La Ville souhaite aussi lancer une participation citoyenne pour le réaménagement de la place de la Gare. Un réaménagement de l’avenue de la Gare a été souhaité par plusieurs commerçants, mais il s’agit d’évaluer s’il est judicieux de prévoir un grand chantier dans l’avenue de la Gare à l’heure actuelle ou s’il est préférable d’aborder cette question dans le cadre du réaménagement de la Gare, éventuellement avec des aménagements provisoires dans l’avenue de la Gare.