Rapport analytique
Retransmission en direct de la séance
Intervention de la Ville face aux expulsions de locataires
Question par Guy Foetz
Ma question concerne en premier lieu les expulsions effectuées à la suite d'une décision judiciaire et accompagnées par le Service Logement de la Ville de Luxembourg. Selon les informations du Service Logement (au 4 septembre 2020), il y a eu 18 déguerpissements en août et 7 autres étaient prévus pour le mois de septembre. On m'a également informé que le Service Logement atteint peu à peu ses limites en termes de relogements.
Je voudrais poser au collège échevinal les questions suivantes:
- Quelles sont les capacités totales d’hébergement des foyers et chambres meublées de la Ville et comment sont-elles utilisées actuellement?
- Est-ce que la Ville compte augmenter ses capacités d’hébergement d’urgence face aux déguerpissements en forte croissance depuis la fin de leur suspension après l‘état de crise et en perspective de la crise économique et de celle du logement? Si oui, dans quelle mesure?
La deuxième partie de la question concerne la pression à laquelle sont exposés les locataires sans qu'une procédure judiciaire ait été engagée et l'absence de réponse de la Ville. Dans la rue Glesener, une entreprise a coupé l'électricité et l'eau à huit familles afin de les contraindre à quitter leurs chambres meublées. J'ai vu à quel point ces gens étaient désespérés. Des particuliers et la presse ont dû intervenir pour les aider et leur dire quoi faire. Aucun représentant de la Ville, de l’Office social ou du Service Logement n'était là pour les aider. Quels moyens d’information et de soutien la Ville compte-t-elle mettre en place pour protéger les locataires contre des agissements illégaux de propriétaires sans scrupules ? Les chambres meublées en question étaient infestées de moisissures et donc inhabitables. Pourquoi le Service Logement n'avait-il pas déjà fermé ce logement ? Une fois de plus, la question se pose si la Ville dispose des ressources en personnel suffisantes pour permettre aux personnes touchées d'être relogées.
J'ai été choqué lorsque, en marge d'une réunion, Monsieur l’échevin en charge des affaires sociales m'a dit que mes informations sur les expulsions étaient inexactes.
Je n'ai rien affirmé d'autre que ce que m'a dit le Service Logement.
J'espère qu'à l'avenir, la Ville s'acquittera mieux de ses responsabilités dans ce domaine qu'elle ne l'a fait jusqu'à présent.
Réponse par Maurice Bauer
La Ville de Luxembourg s'efforce à aider au mieux les personnes qui se trouvent dans des situations telles que celle de la rue Glesener décrite par Monsieur le conseiller Foetz. Monsieur Foetz a un peu mélangé les choses : en l’espèce, il s’agissait d’une affaire purement privée qui ne concernait pas la Ville de Luxembourg à l'époque. Nous regrettons vivement que Monsieur Foetz ait mêlé le Service Logement à cette affaire et que ledit service ait ensuite été traîné dans la presse. Le personnel du Service Logement travaille jour et nuit avec cœur et âme pour trouver des solutions à des situations de ce type. Les 26 membres du personnel sont extrêmement dévoués et je tiens à les en remercier.
Si Monsieur Foetz avait analysé de plus près les chiffres qui lui ont été fournis, il aurait eu une image plus différenciée. Il est vrai qu'il y a eu 18 expulsions en août. Dans 14 cas, des personnes ont été expulsées d’un logement, et dans 4 cas, il s’agissait d’une expulsion d’un local commercial. La Ville de Luxembourg est uniquement informée des expulsions qui ne concernent pas les locaux commerciaux. Sur les 14 expulsions, 3 ont été annulées et dans chacun des 11 cas restants, une solution a été trouvée, de sorte que la Ville n'a pas reçu une seule demande de relogement dans un appartement ou un foyer de la Ville.
En septembre, il y a eu 13 expulsions jusqu'à présent, dont 4 ont été annulées. Dans un cas, il s'agit d'un espace commercial. Dans deux cas, les personnes concernées ont été hébergées dans un foyer, dans tous les autres cas, une solution a été trouvée sans l’intervention de la Ville. Il n'est donc pas vrai que la Ville de Luxembourg doive automatiquement intervenir lors de chaque expulsion.
Monsieur le conseiller Foetz n'a pas non plus demandé quels étaient les chiffres de l'année précédente. Il y a eu un peu plus d'expulsions en août et septembre 2020 qu'au cours des mois de référence de l'année précédente, mais il y a eu moins d'expulsions au cours des mois précédents de l’année 2020 en raison de la crise du Covid-19. Ainsi, le résultat final est que nous ne constatons pas d'augmentation du nombre d'expulsions par rapport à l'année précédente.
La Ville de Luxembourg dispose actuellement de 33 chambres meublées (28 dans la structure « Haus 1 » à Hamm et 5 dans la rue Vauban). Tous sont actuellement occupés. Nous avons également le Foyer Moulin d'Eydt avec 13 chambres et le Foyer Obenthalt avec 14 chambres. Jusqu'à 92 personnes peuvent être logées dans les foyers. Dès qu'un logement social devient disponible, nous essayons d'y loger les résidents des foyers. La situation est donc en constante évolution. Pour l'instant, deux chambres de foyer sont vides, mais cela pourrait changer demain. Les foyers ne servent pas seulement à accueillir les personnes touchées par une expulsion, mais aussi les personnes qui ont vécu dans des logements insalubres, qui ne peuvent pas rester dans un logement social ou qui ont été touchées, par exemple, par un incendie.
Le collège échevinal entend continuer à investir massivement dans la construction de logements. Dans les deux prochaines années, la Ville recevra probablement une centaine de logements sociaux supplémentaires. Cela nous donnera également plus de flexibilité dans les foyers. Je tiens à remercier non seulement le Service Logement, mais aussi le Service Biens, qui a fait beaucoup d’efforts pour acheter les terrains nécessaires. Ce collège échevinal tente d'acheter le plus de terrains possible afin de pouvoir investir massivement dans la construction de logements. Merci également au Service Architecte, qui veille à ce que les logements soient terminés le plus rapidement possible. Nous poursuivrons ces efforts dans les années à venir.
En ce qui concerne la question de l'information et du soutien, les réponses se trouvent au niveau national. Si des changements étaient nécessaires au niveau des mesures de protection, la législation pertinente devrait être modifiée. La loi a déjà été révisée en 2019. Elle devra peut-être être révisée à nouveau, mais pour l'instant nous travaillons sur cette base. Les 26 membres du personnel du Service Logement reçoivent régulièrement des personnes qui ont besoin de conseils et s'engagent à leur fournir l'orientation et le soutien nécessaires.
Réponse par Lydie Polfer
Je tiens à souligner qu'il n'existe aucune expulsion d'un logement ou d’un espace commercial qui ne soit fondée sur une décision de justice. Ce n'est pas la Ville qui décide de telles mesures, mais un tribunal suivant une procédure précise. S'il s'agit d'un logement, la Ville de Luxembourg est toujours présente lors de l'expulsion. Il est arrivé que l'une ou l'autre personne soit expulsée d'un foyer de la Ville quand cette personne était devenue violente, ce qui ne peut évidemment pas être toléré. Je voudrais me joindre aux remerciements adressés à notre personnel du Service Logement. Ils sont disponibles 24 heures sur 24 - même le week-end - pour intervenir lorsqu'une famille est dans le besoin. Nous ne laissons aucune famille seule dans une situation d’urgence. Je regrette donc que la situation dans cette affaire ait été présentée comme si la Ville de Luxembourg n'avait pas rempli ses obligations. Tel n'est pas du tout le cas.
Dixième anniversaire du « Luxembourg City Film Festival »
Question par Claudine Konsbrück
Le „Luxembourg City Film Festival“ (Luxfilmfest) a fêté son 10e anniversaire en mars 2020, mais il a malheureusement été interrompu - comme beaucoup d'autres événements - en raison de la crise du Covid-19. Ma question déposée en mars visait à savoir comment le festival s'est développé au cours des dix dernières années.
Il a commencé très modestement en 2007 sous le nom de « Directors Cut » jusqu'à ce qu'il ait pu s'établir sous son nom actuel. Je serais intéressée de savoir comment les chiffres d'audience ont évolué, comment le financement est réglé (état/commune) et ce qui est prévu pour les années à venir. Espérons que la pandémie du coronavirus se calmera dans les prochains mois !
Réponse par Lydie Polfer
En effet, le festival a malheureusement dû être annulé peu après son début en raison de la crise du coronavirus. Depuis 2010, il est connu sous le nom de « Luxembourg City Film Festival ». Dès le début, le financement a été organisé de telle manière que la Ville de Luxembourg a accordé une subvention du même montant que l'État. Au début, l'État et la Ville soutenaient chacun le festival à hauteur de 100.000 euros, aujourd'hui on en est à 400.000 euros chacun. Toute une série d'autres institutions soutiennent également le festival, notamment le Film Fund, les Oeuvres Grande-Duchesse Charlotte, le CNA et la Chambre de commerce.
En 2011, 41 films ont été présentés lors de 79 projections, alors qu’en 2020, il y avait 127 films lors de 190 projections. En 2011, environ 4.700 personnes y ont participé, alors qu’en 2018, on comptait déjà 30.000 personnes. Ce succès montre que les bonnes décisions ont été prises sur le plan artistique. Le festival contribue à l'offre culturelle de la ville, anime la vie économique et sociale et rayonne au-delà des frontières du pays.
Ces dix années ont été mises à profit pour améliorer constamment le festival. Le ministère de la Culture et la Ville de Luxembourg sont tous deux prêts à poursuivre dans cet esprit. Les responsables du festival se réjouiraient si l'on pouvait faire plus. Cette année, nous nous en tenons au même budget que l'année dernière, mais nous restons ouverts aux bonnes suggestions et nous resterons en contact avec les responsables du festival.
Je propose à Madame la conseillère Konsbruck, présidente de la commission culturelle, d'inviter les responsables du festival à une réunion de la commission culturelle pour faire le point en détail.
Passerelle pour piétons et cyclistes Cents-Neudorf-Weimershof
Question par Claudie Reyland
Un premier projet de passerelle pour piétons et cyclistes entre les quartiers de Cents et de Weimershof/Kirchberg avec ascenseur pour relier le quartier de Neudorf avait été approuvé par le conseil communal en 2008. À l'époque, le pont devait être construit près de l'église de Neudorf, avec un pilier près du centre culturel de Neudorf. Malheureusement, le projet a été mis en souffrance en raison de la crise économique.
Un nouveau projet a été présenté en 2015. Maintenant le pont devait avoir deux piliers et mener au-dessus de l'ancienne école préscolaire. En 2017, un autre projet a été élaboré : cette fois-ci, un pont suspendu était prévu au-dessus du Neudorf, avec un pilier (ascenseur) à la hauteur de l'église de Neudorf. En mars 2019, j'ai déposé une question au collège échevinal. Une réunion d'information a ensuite été organisée en juin 2019 à Cents. Lors de cette réunion très suivie, deux projets ont été présentés. La majorité des citoyens présents se sont montrés enthousiastes à l'égard de l'une de ces solutions. En juillet 2019, le collège échevinal a annoncé que ma question recevrait bientôt une réponse.
Aujourd'hui je vous le redemande :
- Où en est le projet ?
- Qu'est-ce qui a été élaboré, quelles études ont été réalisées ?
- Lequel des projets a été retenu ?
- Quel projet le collège échevinal préfère-t-il ?
- Quand le projet sera-t-il présenté au conseil communal ?
- Quand le pont sera-t-il construit et quand sera-t-il prêt à être utilisé ?
Réponse par Patrick Goldschmidt
Comme vous l'avez correctement noté, le projet remonte à 2008. Jusqu'en 2017, le projet - curieusement - n'a pas progressé. Lors de la réunion d'information publique de 2019, nous avons dit que nous préférerions l'emplacement de l'ancienne école préscolaire et que nous ferions avancer cette variante, ce que nos services ont fait par la suite. En fait, nous voulions présenter le projet au conseil communal en été 2020, mais en raison de la crise du coronavirus, la planification n'a pas pu progresser aussi vite que prévu.
La situation actuelle est la suivante : les dossiers relatifs aux sondages à réaliser de part et d'autre de la vallée ont été préparés et envoyés en août au ministère de l'Environnement pour approbation. Les gardes-forestiers compétents ont émis leur avis et nous attendons une réponse du ministère de l'Environnement dans les prochains jours ou semaines. Les sondages, qui ne prendront que quelques semaines, pourront alors commencer immédiatement. Nos services ont reçu pour instruction de continuer à travailler avec le bureau d'architectes externe. Si tout se passe bien, l'avant-projet sommaire sera présenté au collège échevinal fin 2020 ou au plus tard en janvier 2021. Si le collège échevinal approuvait le projet, il pourrait être présenté au conseil communal en été 2021. Suivront alors les appels d’offres et la phase de mise en œuvre, qui devrait durer plusieurs années. En tout état de cause, le collège échevinal est déterminé à mettre en œuvre ce projet.
Réponse par Lydie Polfer
J'espère également que nous pourrons mettre en œuvre le projet le plus rapidement possible. Je tiens à préciser que nous travaillons sur le projet du pont suspendu au-dessus de l'ancienne école préscolaire de Neudorf - et sur aucun autre projet. J'espère que la réalisation ne prendra pas autant de temps que celle de l'ascenseur panoramique entre la Ville-Haute et le quartier de Pfaffenthal, où des complications sur le terrain ont fait qu'il a fallu attendre de 2008 (décision du conseil communal) jusqu’en 2016 pour mener à bien le projet.
Je voudrais rappeler que nous avons reçu deux prix pour l'ascenseur de Pfaffenthal il y a une semaine, et que l'ascenseur de Neudorf s'intégrera de manière élégante dans le paysage urbain, ce qui s’est traduit par une large approbation lors de la réunion d'information à Cents. La Ville de Luxembourg doit suivre les procédures existantes. Nous vous serions très reconnaissants si vous pouviez intervenir auprès des autorités étatiques afin que les choses puissent avancer plus rapidement.
Location de vélos « Vél'oh »
Question par Christa Brömmel et Tom Krieps
Tom Krieps :
La qualité des bicyclettes du système Vél’oh est en chute constante. Beaucoup d'entre elles sont inutilisables en raison de selles trop basses, de corbeilles cassées, de pneus crevés ou de changements de vitesses cassés.
Ces problèmes ont été signalés à l'exploitant, mais celui-ci ne semble pas s'y intéresser. Cela n'empêche pas certaines personnes de mettre main basse sur les vélos, ce qui ne s’avère pas difficile en raison de l’absence d’un système antivol. La Ville de Luxembourg entend-elle intervenir afin d’obtenir une amélioration du système Vél’oh, qui reste malgré tout populaire ?
Christa Brömmel :
L'insatisfaction des utilisateurs du système Vél'oh semble s'accroître en raison d'une maintenance insuffisante.
Une petite enquête que j'ai menée auprès des utilisateurs a révélé les problèmes suivants : l'utilisation des vélos est souvent inconfortable, voire dangereuse, en raison de la défaillance presque systématique de l'assistance électrique, de freins mal réglés, d’une selle qui n’est plus réglable en hauteur, de manches du guidon manquants, de pédales, paniers ou roues endommagés. Les 1,5 million d'euros versés à l'opérateur JCDecaux couvrent également l'entretien des vélos.
J'aimerais poser les questions suivantes au collège échevinal :
- Combien de vélos sont actuellement disponibles dans combien de stations ? Comment l'entretien des vélos est-il organisé ? Étant donné que l’état d'un vélo affiché via l'appli correspond rarement à la réalité : est-il prévu d'améliorer l'appli afin qu’elle fournisse des informations fiables ?
- Combien de vélos sont réparés par jour ? Quels sont les problèmes les plus courants et quelles en sont les causes ?
- Combien de vélos ont dû être remplacés depuis la mise en service du système Vél'oh parce qu'ils étaient irréparables ? Quel en est le pourcentage par an ?
- La Ville de Luxembourg est-elle régulièrement informée de l'état du système et des réclamations formulées à son sujet ?
- Quelles sont les obligations retenues dans la convention conclue entre la ville et l'exploitant JCDecaux pour garantir aux abonnés à tout moment un bon fonctionnement des vélos? Comment et par qui le respect de ces obligations contractuelles est-il contrôlé par la Ville de Luxembourg ?
- Quand et comment le collège échevinal interviendra-t-il auprès de JCDecaux afin de garantir aux abonnés un service correct ?
- Où en sont les plans d'extension des stations Vél'oh à d'autres quartiers (Neudorf, Weimershof, Dommeldange, Beggen…) et à la commune de Walferdange ?
Réponse par Patrick Goldschmidt
Comme vous l'avez dit à juste titre, Vél'oh est un service fourni par une entreprise dans le fonctionnement interne de laquelle la Ville de Luxembourg n'est pas impliquée. La Ville de Luxembourg verse à JCDecaux 1,5 million d'euros par an, soit 15 millions d'euros sur une période de 10 ans. La décision y relative a été prise par le précédent collège échevinal. Il a été décidé à l'époque de fixer le prix pour les utilisateurs à un niveau inférieur à celui pratiqué à l'étranger, car nous voulions d'abord voir comment le parc de vélos comprenant exclusivement des bicyclettes à assistance électrique ferait ses preuves dans la pratique. Il y a un ou deux ans déjà, nous avons écrit à JCDecaux pour demander des améliorations, car le système ne fonctionnait pas comme il l’aurait dû. JCDecaux a également dû payer des pénalités.
Depuis quelques mois, la Ville de Luxembourg reçoit un nombre relativement important de réclamations parce que le système ne fonctionne pas comme on pourrait s'y attendre. Nous transmettons immédiatement ces réclamations à la société JCDecaux afin qu’elle contacte les utilisateurs concernés et qu’elle veille à ce que les problèmes soient résolus. Bien entendu, on peut supposer que JCDecaux reçoit elle-même des réclamations.
La Ville de Luxembourg a d'abord informé la société JCDecaux et l'a invitée à réagir, puis a envoyé une mise en demeure. En juillet, nous avons reçu une réponse indiquant les problèmes que JCDecaux avait identifiés. Les problèmes concernaient en partie la qualité du service au client (pas de réponse aux appels, manque de connaissance des lieux ou connaissances linguistiques insuffisantes du personnel de JCDecaux), mais aussi la technologie ou l'état des vélos, certains utilisateurs ayant chuté parce que le vélo n'était pas en ordre sur le plan technique. Depuis la crise du Covid-19, le nombre d'utilisateurs a augmenté, mais aussi le nombre de cas de vandalisme. Parfois, deux ou trois personnes utilisent le même vélo, d'autres vélos sont retrouvés dans la nature. Cela signifie beaucoup plus de travail pour JCDecaux. Pendant la crise du coronavirus, l'entreprise disposait de moins de personnel et il y avait des retards au niveau de l'approvisionnement en pièces de rechange. JCDecaux a promis de résoudre tous les problèmes jusqu’à la fin du mois d'août. Nous n'avons reçu pratiquement aucune plainte en septembre, mais cela ne signifie pas nécessairement qu'il n'y ait plus de problèmes.
Lors d'une réunion au cours des prochaines semaines, nous discuterons de notre contrat avec les représentants de JCDecaux. Le contrat existant prévoit un certain nombre de dispositions. Nous insisterons pour qu'elles soient respectées. L'offre de JCDecaux était basée sur son expérience à l'étranger. L'offre pour la flotte de vélos composée à 100% de vélos électriques était relativement avantageuse parce que JCDecaux supposait qu'il y aurait moins de vandalisme à Luxembourg par rapport aux villes françaises. Cependant, JCDecaux doit s'en tenir à son offre et s'assurer que les vélos fonctionnent. Si la discussion avec JCDecaux devait aboutir un nouveau développement, nous en saisirions bien sûr le conseil communal.
Réponse par Tom Krieps
J'adresse toujours une réclamation à JCDecaux quand quelque chose ne fonctionne pas. Ainsi, l'entreprise sait immédiatement s'il y a un problème. Récemment, j'ai garé près de mon bureau un vélo dont les pédales et la selle manquaient et j'en ai informé JCDecaux. Trois jours plus tard, le vélo s’y trouvait toujours, sans pédales et sans selle. Les réclamations qui sont portées à la société ne sont pas traitées correctement.
Réponse par Patrick Goldschmidt
JCDecaux doit nous fournir régulièrement un aperçu des vélos disponibles ou en réparation. Nous ne disposons pas encore de ces informations. Sur une photo qui m'a été envoyée hier, on peut voir un vélo dans la Pétrusse. Nous discuterons de tous les problèmes avec JCDecaux.
Réponse par Christa Brömmel
Le collège échevinal pourrait-il commenter brièvement la connexion du quartier de Pulvermuhl au réseau Vél'oh ?
Réponse par Lydie Polfer
Comme le point « Questions des conseillers communaux » a déjà pris 20 minutes de plus que prévu, je propose que nous y reviendrons. En général, je suggère aux conseillers de faire en sorte que leurs questions et leur présentation au conseil communal soient aussi brèves que possible afin que nous puissions traiter plus de questions par séance.
Réponse par Patrick Goldschmidt
Si vous permettez, je ne répondrai que très brièvement. Nous aimerions vraiment installer une station Vél'oh à Beggen, mais nous devons d'abord attendre que le ministre responsable mette en place sur le site d'Arcelor la piste cyclable promise depuis longtemps. Il sera alors beaucoup moins dangereux de parcourir les « Krommlängten » en vélo. Nous avons également déjà parlé avec d'autres communes, comme Walferdange. Nous allons également clarifier avec la société JCDecaux quand elle pourrait mettre en œuvre l'extension aux communes voisines.
Réponse par Lydie Polfer
Monsieur le ministre des Transports est très engagé à faire de la piste cyclable en question une réalité, mais d'autres ministères mettent un frein à ce dossier. Il serait donc souhaitable que le gouvernement débloque la situation pour que ce projet puisse être mis en œuvre le plus rapidement possible.