Rapport analytique

Retransmission en direct de la séance

secours d’urgence pour les habitants des quartiers inondés le 14/15 juillet 2021

Question de Monsieur Tom KRIEPS 

Lors des pluies battantes du 14/15 juillet, certains quartiers de la ville, dont le Grund et Eich, ont subi des inondations graves. En ce qui concerne les assurances, le problème est que les dommages ont été causés par de l’eau pénétrant de l’extérieur, ce qui n’est généralement pas couvert par l’assurance. Est-ce que la Ville a prévu - comme d’autres communes - une enveloppe de secours d’urgence pour indemniser les victimes en attendant que le Fonds étatique intervienne ? Il est entendu que ces secours ne pourront être cumulés avec des indemnisations de l’État.

 

Réponse de Madame Lydie POLFER

Le collège échevinal a examiné le problème sous tous les angles. M. l’échevin Mosar vous expliquera en détail la conclusion à laquelle nous sommes parvenus.

 

Réponse de Monsieur Laurent MOSAR

La question de M. le conseiller Krieps est très pertinente au vu des dégâts importants causés par les inondations, dont le collège échevinal a également pu constater l’ampleur sur place. Les particuliers ont été touchés, mais aussi de nombreux restaurateurs et autres commerçants, dont certains ont dû fermer pendant deux mois. Il semble que l’un ou l’autre commerce - p.ex. au Stadtgrund - pourrait ne pas rouvrir du tout. Suite à l’analyse des prestations d’assurance et des aides étatiques dont peuvent bénéficier les citoyens et les commerçants touchés, nous sommes arrivés à la conclusion qu’il ne serait pas judicieux pour la Ville d’offrir une aide supplémentaire. Il convient de noter que les procédures sont également assez difficiles à gérer. Contrairement à l’époque de la crise liée à la pandémie, la Ville n’a pas été saisie de demandes d’aide. Mais nous ne laissons personne sur le carreau : si des commerçants ou des particuliers très gravement touchés par les inondations nous envoyaient des dossiers, nous pourrions analyser ces cas en vue d’aides éventuelles. Nous réfléchissons actuellement à des subventions pour des citoyens et des commerçants qui prennent des mesures de prévention afin de réduire à l’avenir le risque d’inondation de leurs immeubles.

Avenir de l’ancien bâtiment de la Bibliothèque nationale (Ancien Athénée)

Question de Madame Cathy FAYOT

Dans la réponse à une question parlementaire, le Gouvernement a précisé que l’ancien bâtiment de la Bibliothèque nationale, c.-à-d. l’ancien Athénée, sera réaffecté à des fins administratives et culturelles. Ainsi, les étages et une partie du rez-de-chaussée seront occupés par des services du Tribunal d’arrondissement de Luxembourg. Une partie du rez-de-chaussée et les cours seront utilisées à des fins culturelles et gastronomiques.

Le bâtiment en question est situé à un endroit remarquable de la ville-haute, dans le périmètre UNESCO, qui ne peut pas laisser la Ville indifférente quant à son utilisation. Voilà pourquoi j’aimerais demander à Madame la Bourgmestre si la Ville a été impliquée dans cette prise de décision en faveur d’une administration. N’aurait-il pas été intéressant de réfléchir à une utilisation plus vivante et plus humaine en transformant le dit bâtiment en résidences qui permettraient de repeupler un quartier de plus en plus vide d’habitants ?

Réponse de Madame Lydie POLFER

La Ville de Luxembourg n’a pas été consultée concernant l’utilisation future du bâtiment et aucun plan n’a encore été soumis à la Ville. Cependant, lors d’une réunion au niveau des fonctionnaires la Ville a été informée qu’il est prévu que les étages supérieurs soient utilisés par les trois chambres commerciales du Tribunal d’arrondissement, alors que le rez-de-chaussée sera accessible au public, avec deux restaurants et un espace réservé « aux activités culturelles ». Je contacterai Madame la Ministre de la Culture afin d’obtenir plus de détails à ce sujet. Il y a quelques années, il a, en effet, été question d’y créer des logements. Mais le bâtiment est protégé et comprend beaucoup d’éléments qui méritent d’être sauvegardés. Il aurait été difficile et coûteux d’y installer des installations sanitaires modernes, des sorties de sécurité, etc. L’article D.4.1.1. du PAP QE stipule qu’ « en cas de restauration complète, de transformation majeure, de changement d’affectation, de reconstruction ou de nouvelle construction d’un immeuble, au moins un étage mansardé, un étage en retrait ou l’équivalent d’un niveau plein doit être affecté à l’habitat […] », mais le bourgmestre peut déroger exceptionnellement à ces obligations pour la réalisation d’établissements d’intérêt général ou d’utilité publique. Il est évident que le Tribunal d’arrondissement est d’utilité publique, de sorte que cette dérogation peut être accordée.

stationnement et l’accès pour personnes à mobilité réduite (PMR)

Question de Madame Christa BRÖMMEL

La semaine passée, j’ai été témoin d’une initiative louable à la gare centrale : plusieurs membres du personnel du CFL se sont déplacés en fauteuil roulant pour se mettre dans la peau d’une personne à mobilité réduite (PMR) et identifier tout problème d’accessibilité.

Les personnes à mobilité réduite sont souvent confrontées à des problèmes dans l’espace public : elles sont confrontées à des marches, des bordures et des surfaces inégales, ont besoin de plus d’espace avec un fauteuil roulant, se déplacent plus lentement avec un déambulateur ou un fauteuil roulant et peuvent se sentir mal à l’aise dans les grandes foules. Sous la devise « Une Ville pour tous », la Ville de Luxembourg - sous la direction dévouée de Mme Madeleine Kayser (Service Intégration et Besoins spécifiques) - fait de grands efforts dans ce domaine.

L’accessibilité du centre-ville est particulièrement importante, car de nombreux services communaux, cabinets médicaux et institutions culturelles y sont situés. Il faut veiller à ce que les personnes concernées puissent se rendre au centre-ville par les transports publics ou en voiture privée. Une carte des emplacements de stationnement pour PMR se trouve sur le site internet de la Ville et peut également être consultée via la CityApp. Dans le cadre de la désignation des zones piétonnes, certains emplacements de stationnement pour PMR sont déplacés, ce qui signifie que les personnes concernées doivent parcourir une plus grande distance et prennent donc plus de temps pour se déplacer.

J’ai les questions suivantes :

- Combien d’emplacements de stationnement pour PMR y a-t-il sur le territoire de la Ville ? Combien dans le centre-ville ? De l’avis du collège échevinal, ce nombre est-il suffisant ou doit-il être l’augmenté ?

- Dans le cadre d’une transformation de rue en zone piétonne, est-ce qu’il y a eu des suppressions ou des déplacements de parkings pour PMR ? Quels sont les critères appliqués pour une suppression / un déplacement, p.ex. en ce qui concerne le périmètre dans lequel le déplacement doit se faire ? À qui demande-t-on conseil ?

- Quelle est la raison pour la non-gratuité du stationnement sur des emplacements réservés aux PMR à Luxembourg-Ville, alors que le stationnement le long de la rue est gratuit et illimité dans le temps ? Le collège échevinal envisage-t-il de changer la tarification en vigueur pour se conformer à l’approche de nos pays voisins qui offrent le stationnement gratuit aux PMR ?

- Comment est déterminée la durée maximale de stationnement pour des emplacements PMR ? Est-il envisageable de porter la durée maximale de 15 minutes à au moins 30 minutes, voire plus, sachant qu’une personne à mobilité réduite a besoin de plus de temps pour se déplacer ?

- Au vu des difficultés pour des PMR, notamment celles en fauteuil roulant ou qui se servent d’un déambulateur, à ouvrir les portes menant à l’ascenseur et à la cage d’escalier, est-ce que tous les parkings sont équipés de portes automatiques ? Sinon, la Ville veille-t-elle à l’installation de portes automatiques – au plus tard lors des travaux d’agrandissement des parkings souterrains ?

- Le tramway offre aux PMR un meilleur accès aux transports publics que les bus, étant donné que les chauffeurs de bus n’ont pas le droit d’aider les PMR à monter dans le bus, que les rampes automatiques sont souvent en panne et que les autres passagers ne savent pas manipuler la rampe manuelle. Quelles actions sont prévues pour améliorer cette situation et permettre alors aussi aux PMR d’utiliser l’ensemble des transports en commun ?

- Le collège échevinal peut-il envisager la mise en service d’une navette plus spacieuse pour permettre aux personnes en fauteuil roulant et aux personnes avec déambulateur de se rendre du Glacis vers le centre-ville ?

- La Ville consulte-t-elle les personnes concernées ou leurs représentants (p.ex. Info Handicap) concernant les besoins spécifiques ? Envisage-t-elle une information sur l’ensemble de la problématique via le bulletin d’Info Handicap ?

 

Réponse de Monsieur Patrick GOLDSCHMIDT

Je voudrais profiter de cette occasion pour remercier Madame Madeleine Kayser, dont les efforts dans ce domaine vont bien au-delà de l’initiative CFL décrite par Madame la conseillère Brömmel. Il est très important pour ce collège échevinal – à l’instar des collèges échevinaux précédents - que Luxembourg soit une ville pour tous, y compris pour les personnes ayant des besoins spécifiques.

Tous les bus de la Ville de Luxembourg sont équipés de rampes qui sont contrôlées régulièrement. Dans de rares cas, il se peut qu’une rampe ne fonctionne pas. Malheureusement, la personne concernée devra alors attendre le prochain bus. Si le chauffeur de bus s’aperçoit que quelqu’un a besoin d’aide pour monter, il descend pour aider la personne concernée. Au cours de la semaine de la mobilité, nous avons sensibilisé le public au fait que les passagers peuvent proposer également une assistance aux personnes concernées dans ces cas Si Madame la conseillère Brömmel a connaissance de problèmes sur des lignes de bus spécifiques, je lui demande de nous en faire part.

Pour se rendre du Glacis au centre-ville, outre le service de navette de bus « City Shopping Bus », il est désormais possible d’utiliser le tramway, qui circule toutes les quatre, cinq ou six minutes, selon le jour de la semaine. La Ville analysera au printemps prochain si cette navette de bus, moins utilisée depuis l’introduction du tram, sera maintenue.

Certains parkings ne sont pas encore équipés de portes à ouverture électrique, mais l’installation de telles portes est obligatoire lors des rénovations. Le Service Ouvrages d’art de la Ville travaille en étroite collaboration avec le Service Intégration et Besoins spécifiques, tout en tenant compte des recommandations de l’association ADAPTH.

Il existe de nombreuses places de stationnement pour les personnes à mobilité réduite sur le territoire de la ville : il y a 396 emplacements pour PMR sur voirie dans les 24 quartiers, 188 dans les parkings en ouvrage et 47 sur les parkings Park&Ride.

Si aucun emplacement de stationnement pour PMR n’est disponible près de la résidence d’une personne concernée, un emplacement est désigné et retiré en cas de déménagement. Dans la ville haute, certains emplacements de stationnement pour PMR ont dû être supprimés - en raison de la transformation de la rue Beaumont en zone piétonne et de l’installation de terrasses dans la rue Notre-Dame - mais dans ces cas, on veille toujours à désigner de nouveaux emplacements de stationnement pour PMR à proximité.

Les personnes à mobilité réduite peuvent bien sûr se garer également sur tous les emplacements de stationnement normaux. Elles sont alors exemptées de la durée maximale de stationnement et du paiement de la taxe afférente, étant donné que l’horodateur le plus proche peut se trouver à un endroit plus éloigné. Sur les emplacements de stationnement pour PMR, en revanche, il faut payer la taxe de stationnement applicable à l’endroit concerné. Il n’est pas prévu de modifier cette réglementation puisque le bus et le tram sont bien équipés et, de surcroît, gratuits.
 

Réponse de Madame Christa BRÖMMEL

Et qu’en est-il de la durée maximale de stationnement ? Il semble que la durée de stationnement est limitée à 15 minutes pour les PMR à la place des Bains.
 

Réponse de Madame Lydie POLFER

Il y a 3 emplacements pour PMR à la place des Bains, mais la durée de stationnement n’y est pas limitée à 15 minutes.
 

Réponse de Madame Christa BRÖMMEL

Étant donné que ma question date du 29 mars, il est possible qu’il y ait eu des changements entretemps.
 

Répons de Monsieur Patrick GOLDSCHMIDT

La durée de stationnement à la place des Bains est limitée à une heure. Je ne connais pas d’endroits où la durée de stationnement soit limitée à 15 minutes. Si vous avez connaissance de tels endroits, merci de nous en informer.

réaction des clubs sportifs aux mesures prises dans le cadre de la pandémie du coronavirus

Question de Monsieur Paul GALLES

Ma question concerne l’évolution des clubs sportifs pendant la pandémie du coronavirus. Nous avons la chance d’être en contact avec certains clubs sportifs dans le cadre de la commission consultative des sports et loisirs, mais il y a tant de clubs que nous ne pouvons pas être en contact avec tous. Il y a beaucoup de vie, de dynamisme et de mouvement dans tous ces clubs. Ils ont non seulement pour mission d’organiser la vie sportive, de constituer des équipes et d’organiser des compétitions, mais ils remplissent également une fonction dans le domaine de l’intégration et de l’accompagnement des jeunes. Il est louable que la Ville se soit tenue aux côtés des clubs pendant la pandémie pour les aider à traverser la crise de la meilleure façon possible.

Comment les clubs se sont-ils comportés pendant la crise ? Y en a-t-il qui ont particulièrement souffert ? Y en a-t-il dont l’existence a même été remise en question ? De quelle manière continuera-t-on à accompagner les clubs sportifs dans un avenir proche ?

 

Madame l’échevin Simone BEISSEL

La Ville soutient au moins 160 clubs sportifs. En 2018, la Ville a introduit un nouveau système de subsides qui honore notamment le travail des jeunes des clubs. Ce système a permis à la Ville de payer des subsides beaucoup plus élevés au clubs sportifs.

Pour que ce système puisse fonctionner, la Ville doit connaître le nombre des membres – les jeunes et les moins jeunes – de ces clubs. Or, ces informations nous sont fournies très irrégulièrement. D’ailleurs les activités de certains clubs sont saisonnières, c’est-à-dire qu’elles sont plus nombreuses pendant les mois d’été ou d’hiver. Comme nous sommes un petit pays où les distances sont courtes, nous obtenons certaines informations de manière informelle.

Ce système venait de bien démarrer, quand la pandémie commençait en 2019. Pendant le confinement et au cours des mois suivants, les activités sportives s’arrêtaient et les clubs perdaient des membres.

Même avec les assouplissements de la législation au printemps 2021, la situation demeurait difficile : des entraînements par groupes de 4 personnes seulement, accès limité aux piscines et aux douches… le défi reste important.

Je voudrais saisir l’occasion pour remercier tous les responsables et tous les bénévoles des clubs sportifs, qui ont travaillé dur pendant tout ce temps pour maintenir les activités dans la mesure du possible. En ce moment, heureusement, nous sommes en train de revenir à une situation un peu plus normale.

La conclusion en est que les clubs sportifs ont moins de membres et une situation financière fragile. Il n’y a pas eu d’activités et nous n’avons pas reçu de chiffres actualisés à l’aide des formulaires prévus à cet effet. Mais nous ne voulions laisser aucun club sur le carreau. C’est pourquoi le collège échevinal a décidé, sur proposition du Service Sports, de ne pas tenir compte du nombre des membres actuels, mais d’accorder aux clubs sportifs les mêmes subsides que pour les exercices précédents.

La Ville a continué à entretenir les terrains pendant la pandémie. Puisqu’il n’était pas possible de jouer, les terrains sont aujourd’hui en meilleur état qu’avant la pandémie.

Nous continuerons à soutenir les clubs sportifs afin qu’ils puissent reprendre pleinement leurs activités.

système d’alerte en cas d’inondations

Question de Madame Claudine KONSBRUCK

Lors des inondations du 14/15 juillet, la population a été surprise par les masses d’eau qui montaient rapidement. Étant donné que le système « Gouvalert » de l’État n’a pas fonctionné correctement, la plupart des habitants ont été informés par RTL. En plus des quartiers qui ont toujours été touchés par les inondations dans le passé, d’autres quartiers ont également été affectés cette fois-ci.

La question se pose de savoir si d’autres moyens ne devraient pas être prévus pour informer la population en cas d’inondations et d’autres catastrophes naturelles. À l’étranger, certaines villes envoient des SMS aux citoyens des rues ou quartiers pour lesquels il y a un risque d’inondation. Le système s’appelle « Alerte Citoyens » en France et « BE-Alert » en Belgique. Étant donné que des phénomènes de ce type pourraient devenir plus fréquents à l’avenir, l’introduction d’un tel système serait utile au Luxembourg également.

Réponse de Madame Lydie POLFER

Cette question est pertinente. Cependant, avant de pouvoir transmettre des informations sur un événement à venir, vous devez vous-même savoir que quelque chose va se produire. Une semaine après les inondations, nous avons eu une réunion avec Madame le ministre de l’Environnement et l’Administration de la gestion de l’Eau (AGE). L’AGE reçoit les informations notamment de Meteolux, qui ne s’était pas attendu à une telle quantité de précipitations. C’était une pluie du siècle, sinon du millénaire.

Le 14 juillet, nous étions au nouveau stade en vue du premier match test de football qui avait lieu le soir même. Comme la pluie était annoncée, le chef du Service Sports, à ma demande, a vérifié auprès d’un service météorologique si le match pouvait avoir lieu comme prévu. On lui a dit que la pluie ne serait pas un problème. De 20 à 22 heures, nous étions tous au stade – le CGDIS, la Police, etc. Il pleuvait un peu, mais ce n’était pas grave à ce moment-là. De retour chez moi, vers 23.20 heures, j’ai été informée par le CGDIS des inondations. Personne ne s’était attendu à une telle force des précipitations.

En ce qui concerne l’information de la population, le système décrit par Madame la conseillère Konsbruck est le meilleur. D’après mes informations, l’État est en train de préparer un tel système en collaboration avec la « Post », afin que les habitants potentiellement concernés reçoivent un message sur leur téléphone portable. La Ville de Luxembourg est préparée dans la mesure où il est prévu d’élargir l’offre de la « City App » en proposant aux habitants de s’inscrire pour obtenir des informations de ce genre. Du point de vue technique, l’introduction de cette fonction supplémentaire ne posera pas de problème.

Il faut saluer le fait qu’il a été généralement reconnu que l’application « Gouvalert » de l’État ne fonctionnait pas de manière satisfaisante et que des travaux sont en cours pour y remédier. Nous suivrons cette évolution pour assurer que les messages soient transmis aux habitants dans les meilleurs délais. Bien entendu, les médias jouent également un rôle important dans ce cadre.