Rapport analytique

Retransmission en direct de la séance

La nouvelle application pour smartphones de la VDL « cityapp » et en particulier l’outil « Report-It »

QUESTION PAR HELOÏSE BOCK

Fin septembre 2020 la Ville a présenté une nouvelle application pour smartphones. L’ancienne version de l’outil « Report-It » permettait non seulement de signaler un incident, un problème ou une réparation à faire, mais également de consulter la liste des demandes présentées, les réponses apportées par le service compétent et l’indication du délai de traitement de la demande. Ce feedback était en ligne avec le principe d’une administration transparente et moderne. Il est regrettable que l’outil « Report-It » ne soit plus facilement accessible sur le site Internet de la Ville. Serait-il possible d’insérer sur la page d’accueil de l’application « cityapp » un lien direct vers cet outil ? La Ville entend-elle faire de la publicité pour cet outil dans le magazine « City » et à d’autres endroits ? Les usagers fréquents peuvent-ils créer un shortcut vers cet outil ? Cet outil permettra-t-il à nouveau aux usagers d’avoir accès à la liste des signalements et aux réponses des services ? Les suivis et les réponses des services continuent-ils d’être publiés sur « Report-It » en toute transparence ? Cet outil pourrait-il être utilisé par le personnel de la Ville, notamment les agents municipaux, afin d’informer les services communaux des problèmes qu’ils constatent ?

REPONSE DE MONSIEUR L’ECHEVIN SERGE WILMES

Le nouvel outil ayant fait ses premières preuves, la promotion de la « cityapp » vient de commencer, notamment dans le magazine « City ». La Ville a réagi aux habitudes des utilisateurs - qui ont employé l’ancien outil à des fins qui allaient au-delà du simple fait de signaler ce qui doit être réparé - en dotant le nouvel outil également d’une fonction permettant de transmettre des suggestions et de poser des questions. L’interface a été remanié en conséquence. Tous les rapports « Report-It » et leur suivi resteront disponibles sur www.vdl.lu. La page d’accueil est pratiquement « vide » afin de permettre à chaque utilisateur de personnaliser au maximum son « tableau de bord » moyennant des widgets. Un widget « Signaler » y sera ajouté, permettant d’activer cette fonctionnalité à partir de la page d’accueil. Les agents municipaux signalent d’ores et déjà au bureau de coordination du Service Parking toutes les anomalies qu’ils constatent lors de leurs patrouilles quotidiennes via e-mail, avec des photos à l’appui, et le bureau de coordination transmet ces courriels aux services concernés.

Manque d’entretien d’immeubles bâtis et non bâtis et les moyens d’intervention de la Ville

QUESTION PAR MONSIEUR GUY FOETZ

Le chemin piéton situé entre la rue des Forains et la rue Bischoff, qui permet de gagner beaucoup de temps pour passer du Kirchberg à la place Dargent, est fermé en raison d’une maison délabrée (numéro cadastral 372/680) qui se trouve près de ce chemin et qui risque de s’écrouler. L’article 45 du règlement des bâtisses stipule que toutes les constructions doivent être constamment entretenus en bon état et que le bourgmestre peut ordonner la remise en état, le murage des constructions, ainsi que le clôturage des parcelles construites ou non construites, situées en bordure des voies publiques pour des raisons d’hygiène ou de sécurité du public, tout cela aux frais du propriétaire.

Le deuxième cas porte sur un jardin laissé à l’abandon dans la rue Bischoff (numéro cadastral 378/3223). Il semble qu’un promoteur immobilier attend de pouvoir acheter d’autres maisons dans cette même rue afin d’y réaliser un projet immobilier. La végétation de ce jardin déborde sur les terrains avoisinants, alors que l’article 38 du règlement général de police de la Ville stipule que tout propriétaire de terrain est obligé de le tenir dans un état de propreté.

Je voudrais savoir ce que la Ville compte faire dans ces deux cas précis pour défendre les droits des citoyens

REPONSE DE MADAME LE BOURGMESTRE LYDIE POLFER 

Le chemin situé entre la rue des Forains et la rue Bischoff est toujours fermé en raison du risque d’écroulement de la maison mentionnée. Des pierres sont déjà tombées. La Ville est intervenue à plusieurs reprises auprès des propriétaires sans que la situation n’ait changé. Les propriétaires viennent de se déclarer d’accord pour vendre le bâtiment sis 30, rue Bischoff à la Ville. Cette maison sera démolie et le chemin sera rouvert par la suite.

En ce qui concerne le deuxième cas, le terrain en question est classé par le PAG comme « jardins familiaux », de sorte qu’il n’est pas possible d’y réaliser un projet de construction. La Ville invitera les propriétaires du jardin en question à réaliser les mesures d’entretien qui s’imposent.

Courrier adressé par la Ville de Luxembourg aux propriétaires des parcelles constructibles en vue d’une mobilisation de ces terrains

QUESTION PAR MONSIEUR FRANÇOIS BENOY

Notre ville connaît une pénurie dramatique de logements, alors que, selon le LISER, 117 hectares de terrain seraient immédiatement constructibles (Baulücken et autres terrains non soumis à PAP ou ZAD). Suite aux débats au conseil communal autour de la motion déposée par le groupe déi gréng pour une hausse conséquente de l’impôt foncier sur des parcelles constructibles (B6) en juillet 2020, le collège échevinal avait promis d’envoyer une lettre à tous les propriétaires de terrains constructibles sur le territoire de la Ville afin de les inciter à libérer leurs terrains en vue d’y réaliser des immeubles.

Combien de parcelles de ce type ont été identifiées et quelle est leur surface totale ? Quand la Ville a-t-elle expédiée la lettre mentionnée, et à combien de personnes ? Sachant que le collège échevinal n’entend pas augmenter l’impôt foncier B6 ni élargir sa collaboration avec l’agence immobilière sociale, quelles pistes sont envisagées pour mobiliser des terrains constructibles dans notre ville ?

REPONSE DE L’ECHEVIN LAURENT MOSAR 

La Ville a identifié 438 terrains à bâtir à des fins d’habitation avec une surface totale de 29,25 hectares (situation au 31.01.2021), dont un relevé complet a été transmis à la section des évaluations immobilières de l’Administration des contributions directes, tel que prévu par la loi « Pacte logement ». De ces 438 terrains, 242 figuraient depuis plus de deux ans sur le relevé des terrains à bâtir. Ces 242 terrains ont une surface totale de 13 hectares et appartiennent à 175 propriétaires différents. La Ville a adressé à ces 175 propriétaires une lettre rendant attentif à l’avantage fiscal en cas de vente directe d’un terrain à l’État ou à la commune. Ce courrier est conforme à la législation relative à la protection des données à caractère personnel.

MADAME LE BOURGMESTRE LYDIE POLFER

Une copie du modèle de courrier qui a été envoyé sera remise à Monsieur le conseiller Benoy, sans bien évidemment le nom des propriétaires en raison de la protection des données à caractère personnel.

Les PAP construits en système de canalisation séparative

QUESTION PAR MONSIEUR CARLO BACK 

La législation en vigueur depuis 2010 prévoit qu’un système de canalisation séparatif (eaux de pluie / eaux usées) doit être mis en place lors de la réalisation des PAP, alors que les systèmes de canalisation des PAP se déversent actuellement soit dans un système unitaire, soit dans un système séparatif. La Ville dispose-t-elle d’un inventaire des PAP construits depuis 2008 et conformes à la législation mentionnée ? Lesquels de ces PAP se déversent dans un système séparatif et lesquels se déversent dans un système unitaire ? Pourriez-vous me fournir des détails concernant le futur axe pour eaux pluviales qui traversera le quartier de Bonnevoie et auquel seront raccordés les systèmes séparatifs créés lors de la réalisation des nouveaux PAP ? Quels PAP y seront raccordés ? Est-ce que le collège échevinal prévoit la réalisation d’autres axes pour eaux pluviales ?

REPONSE DE L’ECHEVIN SIMONE BEISSEL 

Depuis 2010, tous les PAP sont réalisés avec un système de canalisation séparatif, même s’ils sont situés à l’intérieur d’une zone équipée d’un système unitaire. 44 bassins de rétention ont été réalisés depuis 2008. Quatre bassins de rétention se déversent encore dans un système mixte, à savoir les bassins « Hansen » (PAP Hansen), « Bové » (rue Nicolas Bové), « Simmer » (rue Val Ste Croix) et « Lilas » (rue des Lilas).

Une étude de faisabilité est en cours en vue de la mise en conformité du système auquel sont raccordés les trois premiers bassins, un axe pour eaux pluviales et un collecteur pour eaux usées devant être construits entre la rue des Aubépines et la rue des Sept Arpents (une distance de 4 km).

Des études seront bientôt entamées en vue de la mise en conformité du système auquel est raccordé le quatrième bassin de rétention, à savoir le bassin « Lilas » au Kirchberg. Un nouvel axe pour eaux pluviales devra y être construit (d’une longueur de près de 2 km, entre l’Alzette et le bd Prince Charles) et en vue de la réalisation des PAP KI-15 (Laangfur) et KI-10.

L’axe pour eaux pluviales traversant le quartier de Bonnevoie sur une longueur de 1,6 km fait également l’objet d’une étude. Ce collecteur prendra son départ près de l’annexe du Lycée technique de Bonnevoie et collectera les eaux provenant des installations des CFL, les rétentions pour eaux pluviales de la nouvelle route nationale N3, du Pont Buchler et du PAP Dernier Sol pour se déverser ensuite dans le collecteur pour eaux pluviales existant dans la rue Auguste Charles.

Les infrastructures seront continuellement adaptées au fur et à mesure de la réalisation des futurs PAP. Des axes pour eaux pluviales seront créés dans la rue de Reckenthal et dans la route d’Arlon. Tous les futurs PAP seront raccordés à un axe pour eaux pluviales s’ils sont situés à l’intérieur d’une zone équipée d’un système d’évacuation pour eaux mixtes.

L’évolution du nombre d’arbres dans la ville (2018-2020)

QUESTION PAR MADAME ANA CORREIA DA VEIGA 

Dans le rapport d’activités 2019 du Service Parcs, il y a une contradiction au niveau du nombre d’arbres situés sur le territoire de la Ville : à la page 14, le service fait état d’un nombre total de 20.980 arbres en 2019 et de 20.950 arbres en 2018, alors qu’en additionnant les données détaillées par quartier, on obtient un total de 20.498 arbres en 2019 et de 21.235 arbres en 2018. Il s’agirait donc d’une diminution de 737 arbres au lieu d’une augmentation de 30 arbres. Quel est le chiffre à considérer : le nombre total indiqué à la page 14 ou la somme des arbres par quartier ? La Ville dispose-t-elle déjà du bilan actualisé du nombre d’arbres dans l’ensemble de la ville et dans chaque quartier pour l’année 2020 ? Quel était l’âge des arbres abattus et quelle était la raison de leur abattage ? La Ville dispose-t-elle d’un plan de compensation et d’un plan pluriannuel pour la plantation d’arbres dans les différents quartiers de la Ville ?

REPONSE DE L’ECHEVIN SERGE WILMES 

Le chiffre exact est celui du nombre total des arbres situés sur le territoire de la Ville, qui était en mars 2020 de 20.348, alors que la somme des arbres par quartiers était de 20.308. La différence constatée par Madame la conseillère Correia est due au fait que le processus d’actualisation des données relatives aux arbres abattus respectivement replantés dans les différents quartiers prend un certain temps. Le service compétent est en train d’optimiser ce processus afin d’obtenir des chiffres identiques. Le nouveau logiciel pour le cadastre des arbres y contribuera également. Ce nouveau logiciel permettra aussi de classer les arbres selon leur âge. Les raisons pour l’abattage des arbres sont notamment les maladies, les mauvaises conditions météorologiques et les projets de construction. Il n’existe pas de projet de compensation global, mais tout abattage d’arbre doit faire l’objet d’une demande auprès du ministère de l’Environnement et d’une compensation sur place respectivement à un autre endroit. La Ville ne dispose pas d’un plan pluriannuel pour la plantation d’arbres. La plantation de nouveaux arbres dépend du développement urbain, notamment de la création de nouvelles rues et de nouveaux quartiers, comme p.ex. le Ban de Gasperich (où 485 arbres ont été plantés), la Porte de Hollerich et le PAP Rue des Aubépines. La Ville de Luxembourg est la seule commune du pays qui dispose d’un cadastre des arbres et l’équipe compétente a été renforcée. Il convient d’ajouter aux chiffres mentionnés les nombreux arbres situés dans les forêts.