Questions posées par les conseilleurs communaux

Menus servis dans les foyers scolaires et les crèches de la Ville de Luxembourg

Question de Monsieur Nicolas Back

« Madame la Bourgmestre,

L’obésité chez les enfants est devenue un sujet grave au Luxembourg. Les professionnel.les de la santé avancent ce problème et la clinique pédiatrique a même déjà mis en place un programme contre l’obésité chez les enfants, pour les aider à perdre du poids. Une des raisons principales de cette évolution est la surconsommation de sucres, et ceci dès le plus jeune âge.

Chaque jour, plus de 4.000 enfants mangent dans les restaurants des foyers scolaires et crèches de la Ville de Luxembourg. En règle générale, les repas dans les crèches sont cuisinés sur place, mais la restauration pour les foyers scolaires est sous-traitée. Régulièrement les enfants, éducateur.ices et parents se plaignent concernant la qualité de la nourriture, le manque de repas attractifs végétariens ou biologiques. Depuis quelques mois par exemple, les repas dans la crèche rue de Chicago à Bonnevoie sont cuisinés par Sodexo. Selon nos informations, les enfants reçoivent par exemple plus de repas sucrés qu’auparavant. Pendant certaines semaines, les enfants ont reçu 4 jours sur 5 des repas contenant du sucre. Et comment est-ce qu’un repas de midi peut-il encore être appétissant quand il est déjà livré à 8 heures le matin ?

  • Quels sont les critères pour les repas livrés dans des foyers scolaires et crèches de la Ville de Luxembourg ? Qu’en est-il de l’offre non-cuite, fraîche, végétarienne et bio ? Est-ce en accord avec les critères à respecter pour maintenir le label « GIMP – Gesond iessen, méi beweegen » ?
  • Comment est-ce que la qualité est contrôlée ? Quels en sont les résultats ?
  • Combien et quelles réclamations par le personnel, les parents et les élèves parviennent aux services responsables ?
  • Combien de crèches et foyers scolaires sont livrés par des sous-traitants ? De quelle manière les repas sont-ils préparés sur place ?
  • Afin d’améliorer les repas dans les crèches et foyers de la Ville de Luxembourg, ne serait-il pas opportun de faire une étude de satisfaction auprès de tous les concernés, sinon d’intégrer des questions sur la qualité et la diversité des repas dans l’enquête de satisfaction des parents et enfants des foyers scolaires actuellement en cours de préparation ?
  • Pourquoi la Ville de Luxembourg n’a-t-elle pas encore élaboré un projet tel que « Natur genéissen » du SICONA, où une alimentation saine, régionale et de saison est promue tout en recourant directement aux producteurs locaux ? Est-ce que le Collège échevinal peut s’engager à faire cela ? »

Réponse de Madame le bourgmestre Lydie Polfer

« Monsieur le Conseiller,

En réponse à vos questions posées concernant les menus servis dans les foyers scolaires et les crèches de la Ville de Luxembourg (votre courrier du 2 mai 2024), j’ai l’honneur de vous faire parvenir les informations suivantes :

1) Les critères pour les repas livrés dans les foyers scolaires et crèches de la Ville de Luxembourg

Les critères pour les repas livrés aux foyers scolaires sont arrêtés dans un cahier de charges. Sachant que le cahier de charges est en principe public, au moins pour la période de soumission, les critères principaux concernant la composition et la présentation du repas sont repris à l’annexe 1 de la présente.

Les repas pour les enfants au sein des foyers scolaires ne sont pas sucrés par du sucre ajouté volontairement, mais uniquement par le taux de sucre (glucose, fructose, ...) naturellement compris dans l’ingrédient. Ceci vaut également pour l’eau potable et le thé, qui sont servis sans ajout de sucres.

Au niveau des menus proposés, quelques nouveautés ont été proposées, comme :

  • une semaine à thème « Crunch the Garden » une fois par mois pendant laquelle un fruit ou un légume local de saison est mis en avant et proposé sous différentes formes ;
  • un menu végétarien est disponible tous les jours, et dans le menu du jour, nous proposons également une journée végétarienne par semaine, conformément aux recommandations du guide « Alimentation du nourrisson » (0-4 ans) 2022 du ministère ;
  • et des menus à thème 2 fois par mois (menu d’automne, fête nationale, carnaval...).

L’eau pour la préparation des biberons est fournie en bouteille en verre au lieu d’une bouteille en plastique.

Les préparations sucrées faites maison sont proposées une fois par semaine en dessert et en collation. Les autres jours, les desserts et collations sont composés de fruits, produits laitiers, céréales non sucrées, pain, etc.

2) Les contrôles de qualité

La qualité de la composition des repas, de leur production, ainsi que de la chaîne alimentaire est contrôlée régulièrement (conformément aux dispositions légales et aux accords contractuels entre le prestataire externe et la Ville de Luxembourg), notamment :

  • la composition des repas selon un plan nutritionnel varié (diététicienne externe)
  • la matière première utilisée (au moins 50 % bio sur prix d’achat)
  • la transformation de la matière et la production des repas
  • la distribution et présentation des repas
  • le taux de gaspillage
  • la qualité d’eau potable
  • l’aspect d’hygiène couvert par l’HACCP (Hazard Analysis Critical Control Point).

Ces contrôles se font par audit check par la société Celico et sont organisés deux fois par an pour chacune de nos sept cuisines de production. Cet audit check vérifie entre autres la qualité des produits achetés en contrôlant les différents labels comme par exemple : bio, produit du terroir, marque nationale ou encore le certificat de la pêche durable. Vous trouvez la fiche des derniers audit checks en annexe 2.

Une étroite collaboration est notamment faite avec la diététicienne de la firme Signa Consulting qui veille au respect des recommandations nutritionnelles en vigueur lors de l’établissement des menus du Service Crèches. Elle effectue également des audits de qualité deux fois par an à la cuisine centrale, mange une fois par semaine avec les enfants pour recueillir leurs avis et goûter les plats et elle visite régulièrement les différentes crèches pour obtenir des retours du personnel éducatif concernant les repas servis.

De plus, des réunions et des commissions de menus ont lieu quatre fois par an et au besoin, lors desquelles les responsables des crèches, le prestataire, la direction et la diététicienne revoient et discutent les menus.

3) Réclamations, audits, études de satisfaction, etc.

Les résultats desdits audits sont analysés et discutés toutes les six semaines dans le cadre d’un groupe de travail composé de représentants de la direction du service, du service diététique et des prestataires Sodexo et Dussmann.

Concernant la gestion des réclamations relatives à la restauration, les parents des enfants, mais également les collaborateurs sur le site qui réceptionnent la livraison des menus, ont toujours la possibilité de contacter le service diététique, soit par courrier électronique, soit par téléphone.

La direction, le chef cuisinier et la diététicienne sont en contact direct avec les responsables des crèches pour toute réclamation. Le chef cuisinier effectue également des visites régulières dans les crèches pour obtenir des retours directs de la part du personnel éducatif et des enfants.

À chaque changement de cycle de menu (2 fois par an), une dégustation de nouveaux menus est entreprise dans un des foyers scolaires avec les enfants, pendant laquelle ils peuvent goûter le nouveau menu proposé et donner leur avis. Un exemple d’une réelle fiche de test de nouveaux menus se trouve en annexe 3.

Le 11 juin 2024, une personne du service diététique s’est rendue au foyer Limpertsberg pour manger ensemble avec les enfants et les parents, afin de pouvoir s’échanger au niveau de l’alimentation et de l’aménagement du restaurant. Suite à des réclamations, les chargés de direction du foyer scolaire Limpertsberg proposent aux parents de venir manger avec leurs enfants. Depuis, le nombre de réclamations a diminué, car les parents ont vu que les réclamations faites par leurs enfants étaient dues à leur goût personnel et non à la qualité des repas fournis.

4) Principes de production, sous-traitants et livraison des repas au sein des foyers scolaires

Les repas destinés aux foyers scolaires sont produits au sein de 7 cuisines de production du Service Foyers scolaires de la Ville de Luxembourg. La production de ces repas est actuellement assurée par les entreprises Sodexo et Dussmann, adjudicataires retenus lors des marchés publics européens.

Suivant la dernière version des cahiers des charges (2022), l’adjudicataire a pour missions principales (prestations à fournir) de :

  • respecter les prescriptions en ce qui concerne la composition et la présentation du repas,
  • produire les repas pour le volume du marché en respectant toute prescription sanitaire et hygiénique dans la cuisine du site et si nécessaire dans une cuisine extérieure moyennant accord préalable de la commune, à l’exception des régimes spécifiques qui doivent être produits dans une cuisine dédiée à ces fins et équipée des outils et procédures requis pour satisfaire à un processus « zéro fautes »,
  • distribuer les repas selon la prescription HACCP sur le site de la cuisine d’assemblage et dans le(s) foyer(s) annexé(s),
  • accomplir les missions annexées à la restauration (récupération et nettoyage de la vaisselle).

5) Collaboration avec le SICONA et producteurs locaux

Le syndicat intercommunal pour la conservation de la nature (SICONA) est chargé par ses communes membres de protéger la nature et de préserver les paysages. La Ville de Luxembourg n’est effectivement pas membre du SICONA. Concernant son projet « Natur genéissen » élaboré en 2014, favorisant le traitement de produits régionaux (rayon de 150 km) et saisonniers dans les maisons relais, nous avons opté pour une production biologique s’élevant à 50 % du prix d’achat total des denrées sur 6 semaines. Dans le nouveau cahier des charges, les critères du plan national « PAN Bio 2025 » s’appliquent à cet égard, à savoir que 50 % des aliments utilisés doivent provenir de l’agriculture luxembourgeoise. Ces critères sont plus stricts que ceux de « Natur genéissen » de SICONA, qui exigent seulement 30 % d’aliments bio.

Les cahiers des charges priorisent déjà les produits régionaux, qui stipulent qu’au moins 50 % de la valeur d’achat totale doivent être des produits alimentaires biologiques (labélisés, ainsi que prioritairement régionaux et de saison).

Des exigences précises ont également été élaborées par groupe alimentaire (exemples : poisson sauvage certifié, pêche durable, herbes fraîches, cacao du commerce équitable...).

Le volume de denrées alimentaires nécessaire pour produire environ 4.000 repas par jour pour les enfants et le personnel des foyers scolaires dépasse très probablement la capacité de production biologique régionale d’après les critères précis, voire aurait beaucoup limité le choix de denrées alimentaires à offrir à nos enfants.

6) Conclusion

S’il est vrai que les produits sucrés peuvent contribuer à l’obésité et développer un goût prononcé pour le sucré, l’éducation nutritionnelle et le développement d’une relation saine avec les aliments sont également importants. Les personnes responsables des repas servis aux foyers scolaires et crèches de la Ville de Luxembourg veillent à tout moment à la qualité et à la satisfaction de tous.

La présente prise de position vous est adressée en vertu de l’article 25 de la loi communale modifiée du 13 décembre 1988, ainsi que de l’article 9 du Règlement d’ordre intérieur du conseil communal du 13 mai 2013 tel que modifié et vaut dès lors réponse écrite à la question posée. Elle sera publiée au compte-rendu analytique et au site Internet de la Ville. »

Alerte incendie au Parking Knuedler le 20 juillet 2024

Question de Monsieur Nicolas Back

« Madame la Bourgmestre,

Le samedi 20 juin, une alerte incendie a bloqué les sorties du parking Knuedler. Heureusement qu’il ne s’agissait pas d’un vrai incendie, et qu’aucune personne n’a été blessée. Toutefois, les personnes étaient bloquées pendant quelques heures dans le parking, et l’alerte incendie a été déclenchée plusieurs fois. Cet incident a duré plus de 2,5 h selon le reportage de RTL (https://www.rtl.lu/news/national/a/2215636.html).

Pouvez-vous fournir plus de détails sur le déroulement de cet incident et de sa cause ?

Quelles mesures et procédures de sécurité ont été mises en place et testées auparavant, notamment avec le CGDIS, pour répondre à un feu dans le parking Knuedler ?

  • Combien de temps a-t-il fallu pour qu’un technicien en mesure de résoudre le problème arrive sur place ? Quand est-ce que les dernières personnes bloquées ont pu sortir du parking ?
  • Quelles sont les conditions contractuelles qui règlent ce genre de problème dans le contrat entre la Ville de Luxembourg et l’exploitant du parking ? En combien d’heures est-ce qu’un technicien doit se trouver sur place, et en combien d’heures doit-il résoudre le problème ? Est-ce que toutes les conditions ont été bien respectées ?
  • Comment se fait-il qu’après plusieurs heures, des gens étaient encore bloqués dans le sous-sol du parking ? Pourquoi n’ont-elles pas été évacuées du parking jusqu’à ce que le problème soit résolu ? Est-ce que ceci ne représentait pas un risque pour ces gens ?
  • Est-ce que le fait que les gens aient laissé tourner le moteur de leur voiture ne représentait pas un risque pour leur santé ? Pourquoi personne ne leur a demandé de couper le moteur ? »

Réponse de Madame le bourgmestre Lydie Polfer

« Monsieur le Conseiller,

En réponse à votre question posée par courriel en date du 23 juillet 2024 concernant l’alerte incendie au parking Knuedler le 20 juillet 2024, j’ai l’honneur de vous fournir les informations suivantes :

  • Détails sur le déroulement de cet incendie et de sa cause

Une première alarme a été déclenchée à 19h09 au niveau -3 du parking, ceci au niveau du détecteur du câble thermosensible. Tout de suite, les mesures de sécurité ont été activées : fermeture des portes des étages du parking vers les cages d’escaliers ainsi que des portes roulantes coupe-feu des rampes de circulation des voitures, l’arrêt de la ventilation et l’invitation aux visiteurs de quitter le parking par un signal optique et acoustique (sirène). Les gens pouvaient quitter à tout moment le parking à pied par les 5 cages d’escalier pour rejoindre l’extérieur (Place Guillaume II / rue Notre Dame).

L’agent du parking s’est rendu au niveau -3 du parking pour examiner la situation et s’est persuadé qu’il n’y avait pas d’incendie. Comme il n’a pas réussi à éteindre manuellement l’alarme, il a fait appel à des techniciens. En attendant, trois alarmes incendie manuelles ont été déclenchées par des usagers du parking sans motif pertinent. Après l’arrivée du technicien en mesure de résoudre le problème, les 4 messages d’alarme ont été désactivés. Toutes les portes roulantes coupe-feu dans les rampes de circulation ont été ouvertes électroniquement à 21h37 sauf celle entre le niveau -1 et -2 qui a dû être ouverte manuellement car des usagers du parking l’avaient déboîtée par force, ce qui a causé une perte de temps importante pour rouvrir la porte en question.

Après une enquête sur cet incident par la société qui s’occupe de l’installation de la détection d’incendies dans le parking Knuedler, il a été constaté que l’incident (provocation de l’alarme d’incident initiale) a eu pour origine un défaut au niveau du détecteur du câble thermosensible, respectivement le dérèglement de la valeur ohmique dudit détecteur. En effet, après les travaux de rénovation du parking et de la prolongation dudit câble pour également surveiller la rampe de circulation adjacente, il a été oublié de reprogrammer la valeur ohmique exacte du détecteur. Cette mauvaise programmation n’a été constatée ni par le bureau de contrôle agréé compétent pour les infrastructures techniques, ni lors de la réception de ces dernières.

A préciser que suite au constat précité, il a été procédé à un contrôle complet de tous les autres détecteurs des câbles thermosensibles installés dans le parking sans qu’un défaut supplémentaire n’ait pu être constaté.     

  • Quelles mesures et procédures de sécurité ont été mises en place et testées auparavant, notamment avec le CGDIS, pour répondre à un feu dans le Parking Knuedler ?

Le parking répond à toutes les exigences de l’ITM (Inspection du travail et des mines). Toute une série de mesures de sécurité sont mises en place en matière de détection et d’extinction de feu (e.a. installation Sprinkler sur toute la surface, installation de détection d’incendie, extincteurs, système de détection CO, portes coulissantes coupe-feu, éclairage de secours, signalisation éclairée des voies d’évacuation et de secours, installation de détecteurs de gaz, vidéosurveillance, système de radio numérique de bâtiment relié au CGDIS et à la Police). Toutes ces installations ont été testées et approuvées par un bureau de contrôle.

En cas d’un incendie (ou d’un autre incident), les visiteurs sont alertés par des sirènes et une alarme visuelle. Des plans d’évacuation se trouvent à chaque sortie. Les bornes de recharge électriques (niveau 0) sont désactivées en cas d’alarme incendie et les ascenseurs sont mis hors service. L’entrée au parking est bloquée, mais la sortie s’ouvre pour les véhicules du niveau 0, sur lequel se trouvent aussi les emplacements PMR.

Lors d’une visite des lieux en décembre 2022 avec la cellule de planification du CGDIS, les possibilités d’accès au parking et à l’installation Sprinkler ont été clarifiées. De plus, les plans du parking ont été transmis sous forme numérique au CGDIS en vue d’une intervention en cas d’incendie.

Finalement, le parking dispose d’un poste occupé en permanence (24h/24 et 7j/7), responsable d’appeler les services de secours.

  • Combien de temps a-t-il fallu pour qu’un technicien en mesure de résoudre le problème arrive sur place ? Quand est-ce que les dernières personnes bloquées ont pu sortir du parking ?

Selon nos informations, le technicien en mesure de résoudre le problème était sur place vers 20h35. Son arrivée a été retardée notamment du fait de la fermeture d’un tronçon de l’autoroute faisant partie de son trajet.

A partir de 21h37, les usagers ont pu sortir du parking, ce qui a pris un certain temps, vu le nombre de voitures voulant sortir simultanément.

  • Quelles sont les conditions contractuelles qui règlent ce genre de problème, dans le contrat entre la Ville de Luxembourg et l’exploitant du parking ? En combien d’heures est-ce qu’un technicien doit se trouver sur place, et en combien d’heures doit-il résoudre le problème ? Est-ce que toutes les conditions ont été bien respectées ?

L’exploitant du parking est intervenu en accomplissant les tâches suivantes prévues dans la convention conclue avec la Ville : suite au déclenchement de l’alarme d’incendie, le gardien s’est rendu de suite au local de la centrale de détection d’incendie pour vérifier les informations sur l’alarme. Ensuite, il s’est directement rendu au niveau -3 pour effectuer un contrôle. N’ayant constaté rien d’anormal, l’agent a voulu désactiver manuellement l’alarme. Vu les circonstances décrites ci-avant, la résolution du problème a pris plus de temps. Les conditions contractuelles ont bien été respectées de la part de l’exploitant. Sans lesdites circonstances, le problème aurait pu être résolu dans de meilleurs délais.

  • Comment se fait-il qu’après plusieurs heures, des gens étaient encore bloqués dans le sous-sol du parking ? Pourquoi n’ont-elles pas été évacuées du parking jusqu’à ce que le problème soit résolu ? Est-ce que ceci ne représentait pas un risque pour ces gens ?

Il y a lieu de préciser que les personnes concernées n’ont à aucun moment été bloquées à l’intérieur du parking et qu’elles auraient pu quitter le parking à pied à tout moment par les cages d’escaliers, ce que la plupart des usagers n’ont pas fait.

Les personnes présentes à l’intérieur du parking ont été encouragées par le gardien et la Police de quitter les lieux, ceci en vain.

Comme il s’agissait d’une fausse alarme, il n’y avait pas de risque pour les gens.

  • Est-ce que le fait que les gens aient continué à faire tourner le moteur de leur voiture ne représentait pas un risque pour leur santé ? Pourquoi personne ne leur a demandé de couper le moteur ?

Effectivement, des personnes étaient assises dans leur voiture et ont fait tourner le moteur. Les gaz d’échappement ont fait déclencher la détection CO. Pourtant, ce fait n’a pas présenté de risque pour la santé étant donné que le seuil de détection atteint était bas.

Le personnel de l’exploitant du parking et la Police ont demandé aux personnes concernées de couper le moteur de leur voiture.

La présente prise de position vous est adressée en vertu de l’article 25 de la loi communale modifiée du 13 décembre 1988, ainsi que de l’article 9 du Règlement d’ordre intérieur du conseil communal du 13 mai 2013 tel que modifié et vaut dès lors réponse écrite à la question posée. Elle sera publiée au compte-rendu analytique et au site Internet de la Ville. »

L'article 13, alinéa 3 de la loi communale concerne le droit d'initiative qui appartient à chaque membre du conseil communal, agissant individuellement, de faire ajouter à l'ordre du jour arrêté par le collège échevinal une ou plusieurs propositions dont ce membre veut saisir le conseil communal.

Toute proposition de ce genre doit être présentée moyennant une demande écrite et motivée au bourgmestre, au moins trois jours avant la réunion du conseil communal.